Régie de l’énergie : GPU.ONE veut savoir où elle s’en va

Par Charlotte Paquet 4 juillet 2018
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Baie-Comeau – « On a à peu près 1 M$ de dépensé pour commencer le projet. On doit savoir où on s’en va pour continuer les investissements. »

Le directeur général de l’entreprise GPU.ONE, Vladimir Plessovskikh, a tenu ces propos devant la Régie de l’énergie, la semaine dernière, lors de l’audience sur le tarif dissuasif de 15 cents le kilowattheure réclamé par Hydro-Québec pour les promoteurs du secteur des chaînes de blocs et de la cryptomonnaie.

GPU.ONE a signé une entente avec la Ville de Baie-Comeau, en avril, concernant l’approvisionnement en électricité pour le centre de données qu’elle veut implanter dans un édifice désaffecté qu’elle a acheté sur la rue William-Dobell.

Or, comme l’a bien mentionné M. Plessovskikh, son entreprise considère faire les frais « d’une chasse aux sorcières de cryptomonnaie ». Elle dénonce les obstacles qu’elle rencontre sur sa route pour mener à son dossier.

Le directeur général n’a d’ailleurs pas manqué de préciser aux gens de la Régie de l’énergie qu’avec tous les délais inhérents au moratoire des derniers mois imposé par le gouvernement du Québec, la réalisation du projet de Baie-Comeau accusait du retard dans sa réalisation.

Première phase

Dans sa première phase de développement, GPU.ONE vise l’hébergement de 5 000 serveurs dans le domaine de données et d’imagerie médicale à ses installations baie-comoises.

Une fois assurée de bénéficier d’un total de 15 mégawatts d’électricité, il sera question de 15 000 serveurs.

L’échéancier de départ précisait que les travaux de rénovation du bâtiment s’amorceraient à la fin de l’été. L’estimation des coûts représenterait quatre fois la facture pour son achat.

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