Gilles Tremblay et Annie Ouellet dominent le 1er Marathon Desjardins

Par Sandro Célant 7 juillet 2018
Temps de lecture :

Gilles Tremblay de St-Honoré a été le premier coureur à franchir la ligne d’arrivée du tout premier Marathon de Baie-Comeau. Il a complété la distance en 3 heures, 14 minutes et 16 secondes. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Gilles Tremblay et Annie Ouellet viennent de marquer les annales du tout premier Marathon Desjardins de Baie-Comeau à la suite de leur triomphe dans le fameux défi de 42,2 kilomètres.

Le coureur de St-Honoré et l’athlète locale de Pointe-Lebel ont connu leur moment de gloire, samedi matin, lors de cette épreuve intense présentée sous un soleil de plomb devant plusieurs centaines de supporteurs réunis au parc des Pionniers.

Au total, 22 sportifs (24 inscriptions) ont relevé cette mission proposée pour la première fois. Plus de 400 autres coureurs ont également pris le départ dans les autres épreuves de course au programme. Plus de 700 coureurs et marcheurs ont accepté l’invitation des organisateurs en 2018.

Gilles Tremblay a été le premier marathonien à franchir la ligne d’arrivée en 3 heures, 16 minutes et 14 secondes, neuf minutes de mieux que le Baie-Comois Éric Poirier (3:25:13) suivi de Jean-Sébastien Côté (3:30:49) de Montréal.

53e marathon

Impliqué dans un 53e marathon en carrière, le champion de 55 ans a toutefois connu une conclusion plus difficile malgré sa victoire. Déshydraté, il a d’ailleurs besoin de prendre un peu de repos avant de retrouver tous ses sens.

« C’est mon 53e marathon et je vais m’en souvenir. Je me suis fait prendre à mon propre jeu. Je n’ai pas assez bu d’eau et cela m’a affecté dans la dernière partie de la course. Malgré mon expérience, j’ai failli me faire avoir », a commenté le vainqueur, qui en était à sa toute première visite à Baie-Comeau.

Actif aux récents marathons de Boston et de Burlington, le dynamique personnage a reconnu que le tracé était bien différent. « Ce n’est pas comme de l’asphalte. Avec le boisé et le gravier, c’est un autre défi, mais j’ai adoré le trajet et tout le paysage aux alentours. »

M. Tremblay avoue avoir été étonné par la montée imposée sur la rue Donald-Smith. « La première fois que je l’ai fait, j’ai été surpris par la pente. Je savais plus à quoi m’attendre au deuxième tour, mais cela a été plus difficile, car j’ai manqué d’eau », a reconnu le vainqueur, qui prévoit revenir défendre son titre l’an prochain.

Annie Ouellet

Du côté féminin, Annie Ouellet a profité de l’occasion pour inscrire une victoire décisive devant ses parents et amis. À l’approche de son 45e anniversaire de naissance, la coureuse de Pointe-Lebel s’est offert un joli cadeau de fête lors de ce troisième marathon en carrière.

Cinquième au cumulatif final, la meneuse a franchi la distance en 3 heures, 47 minutes et 07 secondes. « Cela a vraiment bien été et c’est plaisant de gagner une course chez nous. Je n’avais pas de chrono en tête et j’avoue que cela s’est vraiment bien passé », a confié la championne avec un beau sourire.

Bonne première avec une priorité de 22 minutes sur sa plus proche rivale, Corinne Savard de Montréal, Annie a survolé la ligne d’arrivée d’un pas décisif sans aucune courbature sur le plan physique. « Je suis bien contente, car j’ai bien géré ma course tout le long. C’était bien le fun et j’espère qu’il va y avoir encore plus de monde l’an prochain ».

Autres vainqueurs

Plusieurs autres athlètes locaux et de l’extérieur ont fait la manchette et se sont démarqués dans leur division respective. Le demi-marathon de 21,1 kilomètres a permis à Marc-Antoine Guay (Baie-St-Paul) et Chantale Normand (originaire de Baie-Comeau) de signer des victoires.

Les Baie-Comois Philippe Duranleau Gagnon et Cindy Boucher ont aussi brillé avec des deuxièmes positions. Au 10 kilomètres, Alexandre Meunier, Pierre Gagnon et Élise Lechasseur ont terminé au sommet.
Dans le défi de 5 kilomètres, Emy Decelles et Nicolas Caron ont été les plus rapides.

Plus de détails dans la version papier du journal

Partager cet article