Le festival Eau Grand Air signe un cinquième succès

Par Charlotte Paquet 10 juillet 2018
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Le LBA Band a fait un malheur vendredi soir. Il a immortalisé sa présence à Baie-Comeau sur sa page Facebook. Photo courtoisie

Baie-Comeau – La cinquième édition du festival Eau Grand Air de Baie-Comeau a beau s’être conclue de façon inattendue dimanche après-midi, il n’en reste pas moins que le comité organisateur en dresse un bilan très positif avec près de 9 000 entrées, ce qui se compare à 2017.

« On est très satisfait. La nature a été de notre côté, même si on n’a pas de contrôle sur la nature. Ce sur quoi on avait du contrôle, ç’a bien été. On sera là pour la sixième édition du festival », assure sa présidente, Julie Dubé.

Les quatre jours d’activités ont cependant pris fin plutôt abruptement dimanche. En raison des vents violents qui soufflaient sur la Manicouagan, le comité organisateur a choisi de ne pas attendre à 16 h 30 pour fermer le site. « Vers midi trente, on a éteint les jeux gonflables et à 14 h, le site était fermé. On avait des craintes pour la sécurité. Des ancrages du chapiteau avaient commencé à relâcher », explique la présidente.

L’une des belles surprises du festival aura été la réponse du public pour les spectacles avec des artistes de la relève le jeudi soir. L’achalandage, évalué autour de 700 personnes, a été plus élevé que par les années précédentes.

Une foule impressionnante

Une foule impressionnante de plus de 4 000 personnes s’est réunie devant la scène extérieure du parc des Pionniers, samedi soir, pour la prestation du groupe Les Trois Accords. C’est pratiquement l’équivalent du record des quatre premières éditions du festival, qui avait été enregistré avec le show d’Éric Lapointe en 2015.

La soirée de vendredi, qui mettait en vedette la formation La Chicane, a attiré près de 3 000 festivaliers. Le temps frais pourrait avoir eu un impact négatif sur l’achalandage. Comme le souligne Julie Dubé, après l’interprétation de quelques pièces par le groupe fétiche, les gens commençaient déjà à quitter le site.

Une formule de 4 à 7 a été expérimentée le samedi. Elle a notamment permis la première édition d’une activité-bénéfice pour La Vallée des Roseaux qui a permis à quatre personnalités de la région de se mouiller pour la cause dans le cadre du jeu « tomber à l’eau ». Le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, le grand patron des Éditions Nordiques, Simon Brisson, un administrateur de La Vallée des Roseaux, Alain Potvin, et le propriétaire d’Auto Manic Honda, François Blouin, y ont participé avec le sourire aux lèvres.

« Plusieurs centaines de dollars ont été remis à La Vallée des Roseaux, se réjouit la présidente. C’était une première et on va réévaluer la situation pour l’an prochain. »

Créer des souvenirs

Le premier Marathon Desjardins de Baie-Comeau ne sera pas le dernier, confirme le comité organisateur. L’épreuve de 42,2 km sera à nouveau présentée en 2019, tout comme les autres épreuves inscrites au programme.

« On a eu de beaux commentaires. On veut créer des souvenirs. On permet aux gens de se créer des souvenirs, de se dépasser et se donner des objectifs. On est là pour ça et c’est pour ça qu’on revient d’année en année », précise Julie Dubé. Elle rappelle que plusieurs personnes à Baie-Comeau se sont mises à la course à pied spécifiquement pour participer à l’événement en marge du festival Eau Grand Air.

Le conseil d’administration de la corporation Eau Grand Air réunit sept personnes. À elles, se greffent 10 autres personnes au sein du comité organisateur. Une soixantaine de bénévoles sont nécessaires à la tenue du festival et une soixantaine d’autres pour le marathon.

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