Un second radar pédagogique pour la Ville

Par Steeve Paradis 14 juillet 2018
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Baie-Comeau – Plusieurs usagers de la route de Baie-Comeau ont sûrement déjà aperçu sur certaines rues le « radar pédagogique », ce tableau mobile qui affiche la vitesse des véhicules qui passent devant et dont les débuts se sont faits dans une certaine discrétion. Voilà que la Ville acquiert un second radar, un équipement qui ne fait pas que donner la vitesse.

La vitesse affichée sur le radar est de couleur verte si le véhicule ciblé va en deçà de la vitesse permise. La couleur passe au jaune si la vitesse est cinq kilomètres à l’heure ou moins plus élevée que la vitesse maximale. Et si la vitesse excède la limite permise de plus de 5 km/h, le chiffre s’affiche en rouge, suivi d’un « trop vite! » assez clair.

« Ça (le radar pédagogique) sert à faire de la prévention et ça enregistre aussi les données. On peut en faire l’analyse si nécessaire », de lancer le maire Yves Montigny la semaine dernière, lors de la dernière séance du conseil municipal avant la pause estivale. « Ça permet d’aller au-delà de l’impression », a-t-il ajouté.

M. Montigny a ainsi fait valoir que parfois, des citoyens croient que les automobilistes ont le pied pesant dans leur quartier, mais l’analyse de données ne va pas nécessairement dans le même sens.

Le maire donne en exemple la rue de Bretagne, où le radar a été installé récemment et où les autorités anticipaient une vitesse moyenne plutôt élevée. M. Montigny a toutefois indiqué que les données indiquaient que la vitesse moyenne était « très légèrement » au-dessus de la limite de 50 km/h et que ce n’était pas suffisant pour justifier une intervention.

Le radar se trouve actuellement sur la rue Donald-Smith, près de Damase-Potvin. Les rues Taché et Laval, notamment, ont été parmi les premiers emplacements de l’appareil. Quant au second radar, il sera installé dès sa livraison.

Le radar pédagogique coûte 4 000 $, mais une subvention du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports réduit ce montant de 50 %.

Une préoccupation

Le maire a souligné que la sécurité publique est une préoccupation constante au conseil, qui n’a pas attendu un radar avant de s’intéresser à la question. « Chaque conseiller municipal a un policier parrain dans son quartier pour faire des opérations radar », a-t-il affirmé.

Yves Montigny, qui a assuré que la Ville n’a pas l’intention d’installer des radars photo sur son territoire, tient à ce que certains secteurs particuliers soient ciblés dans les prochaines semaines pour un petit passage du radar pédagogique.

« Ça peut nous aider dans la prise de décision pour une modification éventuelle de la limite de vitesse à certains endroits », a-t-il conclu.

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