Les Métaux canadiens feront voyager Baie-Comeau jusqu’au Portugal

Par Charlotte Paquet 26 août 2018
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Le président de l’entreprise Les Métaux canadiens, René Boisvert, prononcera une conférence au Portugal, en novembre, où il abordera la percée technologique réalisée dans le cadre du projet d’usine de fabrication d’alliage de silicium Baie-Comeau. Photo courtoisie

Le président de l’entreprise Les Métaux canadiens, René Boisvert, prononcera une conférence au Portugal, en novembre, où il abordera la percée technologique réalisée dans le cadre du projet d’usine de fabrication d’alliage de silicium Baie-Comeau. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Le projet d’usine de fabrication d’alliage de silicium à Baie-Comeau sera au cœur de la conférence que prononcera le nouveau président de l’entreprise Les Métaux canadiens, René Boisvert, le 14 novembre, à Lisbonne, au Portugal, où se tiendra le Forum sur le marché du silicium, le plus important événement du genre au monde.

En poste depuis juin, M. Boisvert a été invité à titre de conférencier à cet important rendez-vous, le huitième de son histoire. Ses propos porteront sur la percée technologique associée au projet des Métaux canadiens à Baie-Comeau, notamment du côté des techniques de purification.

« Ces techniques de purification nous permettront également de réduire considérablement les coûts d’électrodes », précise M. Boisvert dans un communiqué. Selon lui, les coûts de ces composantes sont majeurs en matière de production de silicium. « Nous avons l’intention d’être à l’avant-garde de la technologie pour l’usine de Baie-Comeau et d’évaluer la possibilité d’un brevet de procédé sur la technologie que nous serons prêts à annoncer en novembre », ajoute-t-il.

Rappelons que l’entreprise a choisi Baie-Comeau pour y transformer la silice de haute pureté provenant de sa carrière Langis, à Saint-Vianney dans la Matapédia. Plusieurs étapes ont été franchies jusqu’à maintenant. Comme le mentionne le fondateur et chef de la direction des Métaux canadiens, Stéphane Leblanc, l’étude de préfaisabilité du projet a été déposée le 11 juillet.

L’étude environnementale serait sur le point de se terminer, tandis que les discussions se poursuivent en parallèle avec les manufacturiers d’équipements et les firmes de génie dans le cadre de l’étude de faisabilité. L’objectif est de la compléter pour le printemps 2019.

L’usine sera construite sur un terrain situé dans le parc Jean-Noël-Tessier. L’échéancier prévoit la réalisation des travaux de construction en 2019 et 2020 et un démarrage progressif par la suite. La production annuelle de silicium métal doit se situer à 50 000 tonnes destinées au marché américain.

Le projet de plus de 300 M$ créera 450 emplois pendant la construction et 200 pour l’exploitation de l’usine. Cela, c’est sans compter les emplois indirects évalués à 500, notamment pour le transport, la sous-traitance et les services.

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