Martin Ouellet défend les services de proximité

Par Charlotte Paquet 12 septembre 2018
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Le candidat du Parti québécois et député sortant de René-Lévesque, Martin Ouellet, a fait connaître les mesures du programme péquiste en matière de santé, d’éducation et de solidarité.

Le candidat du Parti québécois et député sortant de René-Lévesque, Martin Ouellet, a fait connaître les mesures du programme péquiste en matière de santé, d’éducation et de solidarité.

Baie-Comeau – Les services de proximité sont au cœur de la campagne de Martin Ouellet cette semaine. Que ce soit en éducation, en santé ou encore dans le secteur communautaire, il a sa petite idée sur les façons de faire pour améliorer le sort des Québécois à partir du programme du Parti québécois.

En conférence de presse à deux pas du CLSC Lionel-Charest de Baie-Comeau lundi avant-midi, le député sortant de René-Lévesque a expliqué les nombreuses mesures proposées par son parti pour que « chaque dollar investi ait un seul objectif, soit servir les gens ».

Dans le domaine de l’éducation, M. Ouellet a insisté sur l’importance que son parti accorde aux centres de la petite enfance. « C’est nous qui les avons mis au monde », a-t-il rappelé. En plus d’accélérer la création de places, un gouvernement péquiste abolirait le principe de tarif modulé implanté par le Parti libéral pour instaurer un tarif unique de 8,05 $ pour le premier enfant, 4 $ pour le second et la gratuité pour le troisième.

Les péquistes souhaitent également adopter une loi bouclier qui éviterait à l’avenir de jouer au yoyo avec les budgets des établissements. Le candidat dit vouloir voir cesser les compressions suivies de réinvestissements lorsque les élections approchent. Parmi les autres secteurs de l’éducation qui l’interpellent, il parle d’une planification sur cinq ans des budgets liés aux infrastructures scolaires.

La santé
Côté santé, M. Ouellet assure qu’un gouvernement péquiste ne se relancerait pas dans une autre réforme de structures, comme celle du ministre Gaétan Barrette. Par contre, il verrait à donner aux infirmières praticiennes spécialisées, celles qu’on appelle aussi les super infirmières, et à d’autres professionnels de la santé, notamment les physiothérapeutes, une plus grande autonomie afin d’éviter qu’un médecin doive obligatoirement donner son aval.

Du côté des CLSC, le Parti québécois promet leur ouverture jusqu’à 21 h sept jours sur sept, une façon de plus pour désengorger les urgences des hôpitaux et de rapprocher les services des citoyens. La bonification de l’offre de soins à domicile et du budget qui va avec, la climatisation de tous les établissements de santé au Québec et l’autorisation aux hygiénistes dentaires de faire des nettoyages en centre d’hébergement et de soins de longue durée font également partie du programme péquiste.

Par ailleurs, le député sortant de la circonscription a réagi à des informations publiées en fin de semaine dernière dans un quotidien sur les coûts de déplacements exorbitants assumés par les gens des régions pour recevoir des services de santé dans les grands centres. Les compensations accordées aux patients sont insuffisantes et beaucoup moindres que dans d’autres provinces. « Je vais militer pour qu’on rehausse ces montant-là pour permettre aux gens de ne pas s’endetter », a-t-il martelé.

En matière de solidarité, le plan de match de l’équipe du chef Jean-François Lisée propose, entre autres, d’accorder aux organismes communautaires un financement sur plusieurs années, et non sur une seule comme c’est le cas actuellement. Il est d’ailleurs question d’un rehaussement récurrent de 200 M$ par année pendant son premier mandat.

À ce chapitre, M. Ouellet note que les organismes communautaires ont clairement déploré que les compressions du dernier gouvernement libéral leur avaient occasionné une surcharge de travail pour répondre à des besoins qui ne faisaient pas nécessairement partie de leur mission.

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