Martin Ouellet s’attarde au développement des communautés

Par Charlotte Paquet 20 septembre 2018
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Le député sortant Martin Ouellet est entouré d’élus de la circonscription qui ont assisté au Sommet de l’Union des municipalités du Québec vendredi. On reconnaît le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, et trois de ses conseillers, Viviane Richard, Alain Charest et Martine Salomon, le préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, et la mairesse de Sacré-Cœur, Lise Boulianne (deuxième à gauche). Photo courtoisie

Le député sortant Martin Ouellet est entouré d’élus de la circonscription qui ont assisté au Sommet de l’Union des municipalités du Québec vendredi. On reconnaît le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, et trois de ses conseillers, Viviane Richard, Alain Charest et Martine Salomon, le préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, et la mairesse de Sacré-Cœur, Lise Boulianne (deuxième à gauche). Photo courtoisie

Baie-Comeau – Le candidat péquiste de René-Lévesque, Martin Ouellet, compte poursuivre son travail pour le développement des communautés de la Côte-Nord s’il est réélu le 1er octobre. Et cet engagement passe par le tourisme, le secteur bioalimentaire, l’environnement et la faune.

Le député sortant a fait connaître sa vision à deux pas du Carrefour maritime lundi. Le choix de ce site pour sa rencontre de presse hebdomadaire à Baie-Comeau est motivé, a-t-il expliqué, par son souci de reconnaître le succès de Croisières Baie-Comeau, qui a ses bureaux dans l’édifice, et aussi l’importance de la zone industrialo-portuaire pour l’avenir de la région Manicouagan.

Parmi les propositions émanant du programme du Parti québécois dont la Côte-Nord pourrait profiter, il y a la mise sur pied d’un bureau de coordination pour les travailleurs étrangers, afin de rendre cette main-d’œuvre plus accessible et mettre fin, comme le dit M. Ouellet, au cafouillis qui règne actuellement.

L’érosion des berges préoccupe également le candidat, qui se dit d’avis que le temps des études devrait être terminé afin que les énergies soient rapidement consacrées à limiter les dégâts. « Il faut trouver la bonne méthode. Il faut accélérer ça pour protéger ce qui reste des berges, on en perd chaque année », déplore-t-il.

Dans une région comme la Côte-Nord, les intentions des péquistes en matière de chasse et de pêche devraient trouver un bon écho, notamment celles rendre le permis de pêche gratuit pour les moins de 18 ans. Le parti de Jean-François Lisée veut aussi réduire de 20 % le coût du permis de pêche. « Il y a un million de chasseurs et de pêcheurs au Québec, mais depuis quatre ans, on en a perdu 100 000 », soutient M. Ouellet.

Par ailleurs, le candidat applaudit l’annonce faite par son chef lors du Sommet de l’Union des municipalités du Québec, vendredi, au sujet de la décentralisation de cinq ministères dans les régions du Québec, ceux des Pêches, de la Faune, des Mines, des Forêts et de l’Agriculture. « Le bureau du ministre serait à Québec, mais les ministères au complet se retrouveraient dans les régions à partir du sous-ministre », explique celui qui promet travailler fort pour que la Côte-Nord ait au moins l’un de ces ministères.

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