Par manque d’intérêt chez ses membres – La Chambre de commerce annule son débat

Par Charlotte Paquet 26 septembre 2018
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La directrice générale de la Chambre de commerce de Manicouagan, Josée Parisée, explique qu'une trentaine d'inscriptions avait été reçue, ce qui était insuffisant pour la formule de débat qui avait été préparée. Photo archives Le Manic

La directrice générale de la Chambre de commerce de Manicouagan, Josée Parisée, explique qu’une trentaine d’inscriptions avait été reçue, ce qui était insuffisant pour la formule de débat qui avait été préparée. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – La Chambre de commerce de Manicouagan a été contrainte d’annuler le débat qu’elle souhaitait organiser, hier (25 septembre), dans le cadre de la campagne électorale provinciale. Le nombre d’inscriptions était tout simplement insuffisant.

« On en avait eu, mais ce n’était pas assez pour ce qu’on voulait faire comme formule », explique Josée Parisée, directrice générale de l’organisme. Selon elle, malgré les efforts consentis par la chambre, une trentaine d’inscriptions avait été confirmée alors qu’il en aurait fallu une cinquantaine au minimum.

La chambre a proposé d’autres alternatives aux candidats dans la course, mais il n’y a pas eu de suite.

Mme Parisée croit que c’est la première fois qu’un débat doit être annulé en raison du manque d’intérêt qu’il suscite chez les membres. « Des commentaires qu’on a des gens, c’est que les élections provinciales, ça intéresse moins », indique-t-elle.

Le débat de l’automne 2017 en présence des candidats à la mairie de Baie-Comeau et à la préfecture de la MRC de Manicouagan avait attiré plus d’une centaine de personnes.

« Les gens sont peut-être moins intéressés, car c’est plus loin », ajoute la directrice générale. D’après elle, la chambre de commerce ne serait pas la seule organisation à constater un intérêt limité en vue du prochain scrutin.

Des élections sur la scène fédérale auront lieu en 2019. Si débat il doit y avoir du côté du regroupement des gens d’affaires, la directrice générale affirme que la formule devra être repensée afin de s’adapter à la réalité et éviter de devoir répéter une annulation.

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