Événement festif ce samedi 27 octobre – Le Centre L’Étincelle célèbre ses 40 ans

Par Charlotte Paquet 26 octobre 2018
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Kathy Imbeault, Nathalie Simard et Patricia Marin sont les trois agentes en condition féminine du Centre de femmes L’Étincelle de Baie-Comeau. Photo courtoisie

Kathy Imbeault, Nathalie Simard et Patricia Marin sont les trois agentes en condition féminine du Centre de femmes L’Étincelle de Baie-Comeau. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Sans tambour ni trompette, le Centre de femmes L’Étincelle a soufflé 40 bougies le 14 juillet 2018. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, il s’apprête à souligner l’anniversaire de belle façon, entre autres en l’associant au lancement d’une campagne de son regroupement provincial avec le mot-clic Donnetoidelair.

Un événement festif se tiendra le samedi 27 octobre au pavillon Saint-Sacrement à Baie-Comeau. Il prendra la forme d’un souper, suivi d’une soirée dansante. Toute la population est invitée. C’est gratuit, mais il est important d’appeler au 418 589-9366 pour réserver une place.

Si l’organisme a décidé d’attendre la fin d’octobre pour souligner ses 40 ans, explique Kathy Imbeault, l’une des trois agentes en condition féminine du centre, c’est qu’en plein cœur de l’été et des vacances, cela s’y prêtait moins. « On voulait un moment festif avec des gens qui croient à notre mission et à l’amélioration de conditions de vie des femmes », explique-t-elle, en faisant référence à l’événement de la semaine prochaine.

Se distinguer de l’hébergement

Malgré toutes ces années de présence dans la communauté, le Centre de femmes L’Étincelle doit encore poursuivre ses efforts afin que le public en vienne à distinguer sa mission de celle de la Maison des femmes de Baie-Comeau, qui accueille des femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants.

La tâche est colossale et c’est également le cas pour la plupart des membres du Regroupement des centres de femmes du Québec, d’où la campagne de visibilité dont les sous-thèmes sont d’ailleurs de prendre soin, s’entraider et agir.

Les gens sont encore nombreux à voir L’Étincelle comme un organisme qui vient en aide aux femmes violentées. Selon Mme Imbeault, des femmes préfèrent d’ailleurs passer par la porte de derrière de crainte de se faire étiqueter en ce sens. Elle espère que l’opération lancée par le regroupement provincial permettra de mettre les choses au clair.

Souvent, c’est la pauvreté qui va entraîner une femme à franchir le seuil de porte d’un centre de femmes. Elle ne deviendra pas riche pour autant, mais pourra à tout le moins recevoir du soutien pour améliorer son sort par l’entremise de diverses activités. « Notre objectif ultime, c’est que chaque femme reprenne du pouvoir sur sa vie », note l’agente en condition féminine.

De 1978 à 1986, le volet hébergement et le volet amélioration des conditions de vie ne faisaient qu’un à Baie-Comeau. Une scission s’est ensuite produite. Le Centre de femmes L’Étincelle a vu le jour, mais tout en conservant sa charte initiale.

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