La 20e Foire des arts connaît un succès

Baie-Comeau – Le rideau est tombé, dimanche, sur la 20e édition de la Foire des arts de Baie-Comeau. S’il y a une conclusion à en tirer, c’est son immense succès, tant sur le plan de l’achalandage que des ventes enregistrées par ses 36 exposants.

Pas moins de 3 223 personnes ont répondu à l’invitation en 2018. C’est une augmentation majeure de 39 % par rapport aux 2 315 visiteurs de 2017. À ce moment-là, il était question d’une baisse de 20 %.

Du côté des ventes, un nouveau record pourrait bien avoir été établi avec un total de 28 513 $ engrangés par les artistes et artisans, rapporte Kathleen Leblanc, responsable des communications au sein du comité organisateur. Les montants recueillis par chacun ont été comptabilisés à plusieurs moments pendant les trois jours de l’événement, tenu comme toujours au centre Henry-Leonard.

Rappelons que 34 kiosques ont été aménagés dans le grand hall de l’édifice sportif. Sur les 36 exposants sur place, 12 en étaient à leur première participation et 2 à leur 20e. Ces patriarches sont Ginette Girard et Germaine Émond.

Néophyte à 92 ans

Une visite à la Foire des arts a permis aux visiteurs d’entrer en contact avec moult artistes et artisans aux divers talents. Parmi eux, Gérard Vallée, 92 ans. Le Baie-Comois prenait part à l’événement pour une première fois avec ses capteurs de rêves.
M. Vallée n’est pas venu seul. Il a reçu le support de Jacques Roussel, qu’il initie tranquillement à la fabrication de capteurs de rêves depuis environ un an.

Le nonagénaire crée depuis une vingtaine d’années. « C’est un beau passe-temps », dit-il, tout en rappelant avec fierté que certaines de ses œuvres sont aussi rendues aussi loin qu’en Italie et au Maroc.

Duo mère-fille

La Foire des arts a également permis d’admirer les créations d’un duo mère-fille, composé de Caroline Dufour et sa fille Delphine Kébreau, 11 ans.

Les deux font dans la peinture sur céramique. Les tasses, bols et plats de services peints des mains de la maman se démarquent par la multitude de points qui tapissent ses illustrations. « Des points, j’en fais partout », lance en riant celle qui en est à sa deuxième participation à l’événement.

Quant aux œuvres de la jeune fille, qui étaient clairement identifiées, elles ont leur propre personnalité.

Des cartes pour la cause

L’école Boisvert avait son kiosque à la Foire des arts pour une première fois. La responsable du service de garde, Julie Bouchard, était présente avec des élèves afin d’exposer les magnifiques cartes de Noël fabriquées par les jeunes pour une bonne cause, celle de la recherche contre la sclérose en plaques (voir photo en une).

Depuis quelques années, le service de garde encourage la cause par la création et la vente de cartes de Noël. Les profits générés sont versés à la marche de l’Espoir, qui se tient en juin de chaque année au parc des Pionniers.