L’OBVM poursuit le suivi de la montaison de la ouananiche

Par Charlotte Paquet 6 Décembre 2018
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Le suivi des montaisons de ouananiche à la passe migratoire de la rivière au Loup Marin s’est poursuivi en 2018. Trente-cinq ouananiches ont été capturées l’an passé en vue d’un éventuel ensemencement. Photo courtoisie

Le suivi des montaisons de ouananiche à la passe migratoire de la rivière au Loup Marin s’est poursuivi en 2018. Trente-cinq ouananiches ont été capturées l’an passé en vue d’un éventuel ensemencement. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Des travaux portant sur le suivi de la montaison de la ouananiche dans le réservoir Outardes-2 révèlent que la population s’est maintenue au cours de la dernière année, mais à des niveaux suffisamment faibles pour rendre l’espèce vulnérable.

L’Organisme de bassins versants Manicouagan (OBVM) est promoteur du projet et responsable des travaux de suivi entamés en 2017 en partenariat avec Hydro-Québec, le département de Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique du cégep de Baie-Comeau et quelques utilisateurs du milieu.

Le projet en question vise la revalorisation de la ouananiche, une espèce qui soulève de l’intérêt, dans le réservoir Outardes-2 afin de bonifier l’offre récréotouristique dans la Manicouagan. L’une des orientations du plan directeur de l’eau de l’OBVM est justement de documenter l’état des stocks des espèces piscicoles du territoire.

Le suivi réalisé en 2017 et en 2018 l’a été à la passe migratoire de la rivière au Loup Marin. Parmi les autres travaux complétés depuis 2016, il est notamment de pêches expérimentales effectuées sur l’ensemble du réservoir, d’une recherche de frayères potentielles dans le réservoir et de la capture et du transport en pisciculture de 35 ouananiches provenant du lac au Loup Marin et ciblées pour d’éventuels ensemencements.

L’OBVM compte continuer ses travaux de suivi des montaisons en 2019 afin de documenter l’évolution de la population. Il collabore d’ailleurs avec un pisciculteur dans le but de mettre en place un programme d’ensemencement. Des travaux pourraient aussi être réalisés dans les prochaines années afin d’en connaître davantage sur l’éperlan arc-en-ciel, la principale source de nourriture de la ouananiche.

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