Un départ canon propulse le Drakkar

Par Sandro Célant 9 Décembre 2018
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Il n’a fallu que 73 secondes avant de voir Nathan Légaré ouvrir la marque et provoquer une avalanche de toutous sur la glace A du centre Henry-Leonard. Photo Denis Thibault

Baie-Comeau – Le Drakkar n’a pas mis de temps à afficher ses couleurs, samedi après-midi, quand il a pris la mesure des Tigres de Victoriaville par le pointage de 5-2 devant une modeste foule de 1 683 spectateurs.

Abordant leur chandail spécial du temps des Fêtes, les joueurs locaux ont vite donné le ton au match avec une explosion de trois buts sans riposte au cours des cinq premières minutes de la rencontre.

L’attaquant Nathan Légaré a parti le bal après seulement 73 secondes d’écoulées pour ouvrir la marque et, du même coup, provoquer une avalanche de toutous sur la glace A du centre Henry-Leonard.

Le vétéran Jordan Martel a enchaîné, trois minutes plus tard, avant de voir Shawn Element, son deuxième but en deux parties, tripler l’avance des siens.

Les hommes de Martin Bernard ont ensuite ralenti la cadence et le rythme de la rencontre a changé. Les visiteurs ont bourdonné à quelques reprises, mais le gardien de but Kyle Jessiman a veillé au grain.

Commencer fort

« Les gars ont commencé fort pour prendre les devants. Par la suite, le jeu a été pas mal décousu. Disons qu’il n’y a pas grand-chose à dire de cette partie. C’était un match sans trop de saveur », a reconnu le pilote du navire.

Victorieux par le pointage de 7-1 la veille, l’entraîneur-chef a toutefois apprécié le début de match de sa troupe. « Le mot d’ordre était de partir en force et nous l’avons fait en appliquant bien le système. Pour le reste, on va prendre les deux points au classement. »

Héros des siens la veille, le Russe Ivan Chekhovich a poursuivi son brio en attaque avec son 29e but de la saison en plus de fournir une aide sur le 18e de la campagne de son compatriote Yaroslav Alexeyev.

L’ancien du Drakkar, Isaian Gallo-Demetris et le défenseur Dominic Cormier ont inscrit les filets des félins qui repartent dans les Bois-Francs les mains vides.

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