Un quatrième bris d’aqueduc en deux semaines au parc Langlois

Par Charlotte Paquet 12 février 2019
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Le maire de Pointe-Lebel, Normand Morin, explique que le conseil municipal préfère attendre un an avant de diminuer les taux de taxes, et ce, malgré l’avènement en 2018 d’un nouveau rôle d’évaluation triennal qui fait bondir les valeurs imposables. Photo archives Le Manic

Notre réseau est complètement fini , affirme le maire de Pointe-Lebel, Normand Morin. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Le parc Langlois à Pointe-Lebel a encore une fois été touché par un bris d’aqueduc ce mardi 12 février. Il s’agit du 4e en deux semaines, confirme le maire Normand Morin.

Cette fois-ci, la défaillance a concerné une conduite approvisionnant des citoyens de la 4e rue. Commencés en début de journée, les travaux ont pris fin vers midi trente. Pendant ces quelques heures, la distribution de l’eau a été interrompue pour les résidents des adresses civiques 106 à 145.

« Veux, veux pas, avec l’hiver qu’on a, ça fait descendre le gel plus facilement et notre réseau est complètement fini », explique l’élu.

Pendant la réalisation des travaux de colmatage de la fuite ce matin, les citoyens touchés ont été invités à fermer leur chauffe-eau. M. Morin souligne que cette mesure préventive est prise afin d’éviter des dommages entraînés par l’effet de succion causé par le débranchement d’un tuyau sous terre. Selon lui, cette succion peut avoir comme effet de vider les chauffe-eau et ainsi risquer de faire brûler leur élément.

Fait à noter, jusqu’à nouvel ordre, les citoyens touchés doivent faire bouillir leur eau pendant une minute avant consommation.

Mise aux normes

Le projet de mise aux normes de l’eau potable au parc Langlois et au parc Murray est toujours sur la table. ” La mise aux normes, il faut que ça se fasse le plus rapidement possible, car nos tuyaux sont finis “, insiste M. Morin.

Un peu avant les fêtes, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a finalement autorisé la municipalité à aller de l’avant avec la mise en place d’un étang aéré ou plus selon le besoin,  plutôt qu’avec la construction d’une usine de traitement. ” Il y a trois ou quatre ans, on avait déjà pris la décision d’aller vers là “, rappelle l’élu.

Pointe-Lebel doit maintenant élaborer un plan de match afin d’identifier notamment le nombre d’étangs nécessaires, où ils seront situés et  le lieu de rejet des eaux usées après leur traitement.

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