Montagnes de neige et fils électriques, un danger pour les enfants

Par Charlotte Paquet 3:56 PM - 7 mars 2019
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La hauteur des montagnes de neige peut présenter des risques pour des enfants qui y joueraient, si des fils électriques se trouvent tout près. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Hydro-Québec veut éviter le pire en cet hiver marqué par des précipitations beaucoup plus abondantes qu’à l’habitude. Elle rappelle les dangers liés à la proximité des fils électriques au sommet de certaines montagnes de neige utilisées comme aire de jeux par des enfants.

Dans un communiqué émis jeudi, la société d’État met la population en garde contre ces monticules apparus dans plusieurs stationnements et cours d’école, mais aussi sur des propriétés privées.  Les amas de neige font le bonheur des enfants qui y montent ou y glissent, mais peuvent aussi présenter un risque important s’ils sont près des installations électriques.

Pour des raisons de sécurité, il faut éviter de s’approcher ou encore approcher un objet à moins de trois mètres des fils électriques, prévient Hydro-Québec. De même, il est interdit de traverser les clôtures qui ceinturent ses installations.

Si des fils ou d’autres installations électriques se trouvent près d’un amoncellement de neige, les parents doivent interdire à leurs enfants d’y monter. D’ailleurs, parents de jeunes enfants ou non, tout éventuel endroit dangereux doit être rapporté au 911.

Aucun événement problématique n’a été rapporté à Hydro-Québec, qui ne veut pas attendre un drame avant d’intervenir. « On le fait vraiment en prévention », a assuré au téléphone Cathy Hamel, conseillère en communication chez Hydro-Québec

Hiver exceptionnel

Selon Mme Hamel, ce n’est pas chaque hiver qu’un appel à la prudence est ainsi lancé. Cette année, c’est vraiment le côté exceptionnel des chutes de neige qui l’oblige.

« Quatre régions sont ciblées pour faire des rappels », indique-t-elle. Outre la Côte-Nord, il y a le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Centre-du-Québec.

Les centres de la petite enfance et les commissions scolaires ont déjà été interpellés au début du mois de janvier et viennent de l’être à nouveau.

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