Une formation en travail minier à Pessamit

Par Steeve Paradis 5:00 AM - 5 avril 2019
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Seize Innus de Pessamit suivront une formation en travail minier de 360 heures.

Seize Innus de Pessamit suivront une formation en travail minier de 360 heures.

Baie-Comeau – Un groupe de 16 personnes de la communauté innue de Pessamit ont eu un aperçu lundi de ce qui les attend dans le programme , une formation de 360 heures qu’ils s’apprêtent à suivre afin de pouvoir être éventuellement embauchées par Mason Graphite.

Ce programme, élaboré par le Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie minière et l’Assemblée des Premières Nations, vise à transmettre les compétences minières et d’employabilité essentielles à l’intégration au travail dans l’industrie minière.

Au terme des 240 heures de formation théorique et des 120 heures d’activités d’enrichissement, les finissants pourront postuler pour un poste à la mine de graphite du lac Guéret, que Mason Graphite compte ouvrir en 2020.

« D’autres finissants, quant à eux, pourront prendre la décision de se perfectionner en s’inscrivant à des programmes d’études professionnelles pour acquérir des métiers spécialisés d’ici l’ouverture de la mine », ajoute le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines (CSMO Mines), qui coordonne ce programme au Québec.

Aux dires du CSMO Mines, la mise en place de cette nouvelle cohorte à Pessamit, la troisième du genre au Québec, « est une action concrète permettant de répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises minières qui désirent embaucher localement une main-d’œuvre qualifiée et autonome et favoriser le développement économique et la santé des communautés ».

L’Essentiel des mines, disponible en français et en anglais, a été créé pour aider les entreprises et les communautés autochtones à s’unir dans l’atteinte de leurs objectifs en matière d’emploi et d’embauche et permet aux participants « d’acquérir les compétences non techniques et la confiance nécessaires pour poursuivre de fructueuses carrières ».

Les deux premières cohortes québécoises ont été formées à Schefferville en 2016 et Némiscau en 2018.

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