Le syndicat de la caisse demande à l’employeur de revenir à la table de négociation

Par Sandro Célant 1:35 PM - 22 mai 2019
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Les syndiqués de la caisse populaire Desjardins de Hauterive ont manifesté, mercredi matin, pour inciter leur employeur à revenir à la table de négociation. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Les travailleurs et travailleuses syndiqués CSN de la Caisse populaire Desjardins de Hauterive lancent un nouvel appel à leur employeur pour qu’il revienne rapidement à la table de négociation.

Impliqués dans un rassemblement populaire devant l’institution financière mercredi matin, la quarantaine de salariés sans contrat de travail depuis 22 mois ont de nouveau manifesté pour reprendre les pourparlers.

À la suite du déclenchement de la grève illimitée le 3 mai dernier, la direction de l’entreprise a établi un agenda pour des futures rencontres, par l’entremise d’une conciliatrice, prévues les 6 et 7 juin.

« L’employeur laisse volontairement traîner la négociation. Lorsque nous nous sommes présentés à la table, nous avons pourtant déposé une contre-offre globale et proposé plusieurs solutions sur différents enjeux, mais celui-ci n’a rien voulu concéder en échange », a déploré la présidente du syndicat Chantale Vaillancourt.

Statu quo

Les notions de l’ancienneté par rapport à l’attribution de postes et les horaires de travail sont parmi les principaux points en litige. Le statu quo a même été évoqué par les travailleurs. « Nous sommes prêts à discuter et échanger, mais pour le faire, il faut qu’il y ait du monde des deux côtés de la table », a enchaîné Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Les syndiqués de la caisse populaire ont d’ailleurs eu droit à de l’appui officiel, mercredi, avec la présence de délégués des syndicats des chauffeurs d’Autobus Boulay, d’Autobus Manic et des membres du groupe 3 du CISSS Côte-Nord impliqués dans ce grand geste de solidarité.

« Lors du dernier congrès de la CSN, les organismes présents ont été sensibilisés au dossier et ce genre d’actions va se reproduire souvent au cours des prochains jours. Il faut que toute la population soit au courant de cette triste situation », a répété Guillaume Tremblay.

Le syndicat se dit prêt à négocier, 24 heures sur 24, sept jours sur sept. « On trouve déjà que les dates du 6 et 7 juin sont très loin et peut causer des dommages collatéraux pour les deux parties. On souhaite régler le plus tôt possible, mais pour le faire, il faut se parler », a précisé Chantale Vaillancourt en confirmant que deux employées d’expérience ont déjà quitté l’entreprise pour aller travailler ailleurs.

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