Villégiateurs : la patience du maire Montigny atteint sa limite

Par Charlotte Paquet 4:56 PM - 19 juin 2019
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Le maire Yves Montigny a averti les villégiateurs que c’en était assez. Sa patience a atteint sa limite. Il est entouré du directeur général de la municipalité, François Corriveau, et de la greffière adjointe, Joanie Perron, Photo Le Manic

Baie-Comeau – Jusqu’à tout récemment, le maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, a toujours fait preuve d’une patience exemplaire à l’égard des villégiateurs qui, depuis décembre 2018, prennent d’assaut les séances du conseil municipal, mais ce temps-là est révolu, d’après l’élu.

« Là, je suis comme un peu tanné de répéter toujours la même chose », a lancé le maire d’un ton sans équivoque lors de la séance du 17 juin. Il venait alors de se faire questionner à nouveau par un villégiateur au sujet de la formule de remboursement d’une partie des taxes payées en raison de l’absence de services municipaux.

« On vous a augmenté de 10 à 18 %. On n’ira pas plus haut quand bien même vous reviendriez 20 fois. La décision a été adoptée, est-ce clair? », a poursuivi l’élu.

Le 1er janvier 2019, la majorité des associations de propriétaires du secteur des lacs à Baie-Comeau ont vu les redevances sur les taxes perçues être augmentées de 4 % ou 8 % pour passer à 14 % ou 18 %, après qu’elles aient fourni à la municipalité, en 2018, les pièces justificatives des dépenses dues à l’absence de services municipaux. Or, dans le cas de l’association du lac Potvin, le remboursement est demeuré à 10 % puisqu’aucune pièce n’a été remise.

Depuis décembre, des villégiateurs, particulièrement ceux du lac Potvin, assistent à la plupart des séances du conseil municipal pour demander aux élus de revenir sur leur décision. Ils veulent davantage pour faire face à leurs dépenses, comme l’entretien des chemins.

Leurs requêtes demeurent les mêmes depuis plusieurs mois, tandis que les explications fournies par le maire et des conseillers restent également les mêmes. Pendant ce temps-là, les périodes de questions s’étirent. M. Montigny a averti ces citoyens, lundi, que la coupe était pleine.

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