Le Saaremaa attendu à Matane jeudi soir

Par Charlotte Paquet 2:58 PM - 20 juin 2019
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Le Saaremaa est attendu dans le port de Matane vers 21 h jeudi. Photo STQ

Baie-Comeau – Le Saaremaa est attendu dans le port de Matane vers 21 h jeudi après une traversée d’une douzaine d’heures à partir du port de Québec. La deuxième phase des travaux d’opérationnalisation du navire pourra se mettre en branle.

« Le plus gros des travaux, des travaux majeurs, au chantier du groupe Océan, c’est réglé », indique le porte-parole de la Société des traversiers du Québec (STQ), Alexandre Lavoie.

Le Saaremaa doit assurer la relève du Félix-Antoine-Savard à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout vers la mi-juillet. C’est ce même Félix-Antoine-Savard qui, arrivé en renfort au CTMA Voyageur le 1er juin, cumule un nombre très élevé de traversées annulées en raison de conditions sévères émises par Transports Canada au sujet de la hauteur des vagues, qui ne doit pas dépasser 1 mètre au milieu du fleuve et 1,5 mètre à la hauteur d’une bouée près du quai.

À Matane, d’autres travaux sont prévus pour terminer la préparation du Saaremaa. Il y a aussi la formation de l’équipage et les tests en mer à faire. « Les tests en mer, c’est pour s’assurer qu’on connaît bien le bateau et qu’il n’y aura pas de surprise quand on le mettra en service », explique M. Lavoie. Le navire doit être capable de naviguer dans toutes les conditions possibles, selon lui.

Rappelons que le coût des travaux nécessaires pour permettre au navire norvégien de naviguer dans les eaux canadiennes se chiffre à environ 6 M$.

Main-d’œuvre

Un peu plus tôt en juin, la STQ a alloué un contrat à l’agence de services maritimes Ramsey Greig & Cie de Québec afin de pouvoir bénéficier de main-d’œuvre en cas de besoin. La valeur du contrat est d’au plus 99 000 $. Pour le moment, assure M. Lavoie, la STQ possède cependant les employés nécessaires pour assurer l’opération du Saaremaa et du Félix-Antoine-Savard.

Par ailleurs, du côté de l’Apollo, pour lequel deux offres d’achat ont été reçues, leur analyse se poursuit toujours afin de vérifier le respect des critères contenus dans l’avis d’intention de la STQ et les avantages monétaires qu’elle pourrait en tirer.

L’Apollo est ce navire d’une cinquantaine d’années arrivé à la rescousse du F.-A.-Gauthier en février dernier, mais mis hors service en mars après une série de déboires.

Quant au F.-A.-Gauthier, victime d’un bris à son système de propulsion en décembre 2018, il se trouve toujours dans le port de Québec. Aux dernières nouvelles, son retour à la traverse Matane-Côte-Nord, où il est basé de façon permanente, était prévu en août.

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