Les microcochons seront-ils autorisés à Baie-Comeau?

Par Charlotte Paquet 4:00 PM - 4 juillet 2019
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Les microcochons sont tout mignons lorsqu’ils sont bébés. À l’âge adulte, leur taille peut atteindre celle d’un berger allemand, mais leur poids est beaucoup plus élevé. Photo microcochons.com

Baie-Comeau – La possession de microcochons deviendra-t-elle légale au même titre que les chiens, les chats et autres animaux domestiques sur le territoire de la ville de Baie-Comeau? Jessy Coulombe le souhaite, mais du côté des autorités municipales, rien n’est moins sûr.

Le citoyen a interpellé les élus à ce sujet lors de la séance du 2 juillet du conseil municipal. Il leur a même remis des documents pour tenter d’influencer leur décision.

M. Coulombe, qui habite en appartement, possède déjà un microcochon et, à ses dires, il n’est pas le seul dans cette situation à Baie-Comeau. Par sa demande, il espère donc régulariser les choses avec son animal qui, a-t-il déclaré, dort dans son lit.

L’homme a livré un véritable cours de microcochon 101 aux élus, notamment avec des références à des informations provenant de vétérinaires. Il les a assurés qu’il est impossible de confondre un cochon agricole d’un cochon miniature.

« Le microcochon a l’intelligence d’un enfant de quatre ans », a-t-il affirmé. Un peu plus tard, il a souligné qu’à l’âge adulte, il pouvait atteindre la taille d’un berger allemand, mais tout en était beaucoup plus lourd.

Selon le citoyen, la bête est considérée comme un animal domestique dans la presque totalité du Canada. Puisque les poules sont maintenant autorisées à Baie-Comeau, il est d’avis qu’un pas de plus pourrait être franchi pour élargir le règlement municipal aux microcochons.

En réflexion

Le maire Yves Montigny a garanti à M. Coulombe que le conseil municipal se pencherait sur sa requête avant de décider d’une orientation à privilégier.

L’élu lui a cependant rappelé que la réglementation concernant les animaux domestiques demeurait de juridiction municipale. Donc, peu importe ce qui se passe ailleurs au Québec ou au Canada, la Ville peut emprunter la voie qui lui semble la plus appropriée.

M. Montigny a également fait part de son inquiétude face aux nuisances sonores pouvant être causées par les sabots des microcochons dans les immeubles à logements.

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