Développement et Paix cible l’Amazonie

Développement et Paix est en pleine campagne d’éducation et de mobilisation sur le thème Pour notre maison commune, qui fait référence à la planète. Cette année, l’Amazonie et l’importance de la protéger est sur toutes les lèvres.

Animateur pour la région de l’Est-du-Québec chez Déve-loppement et Paix, Pascal André Charlebois s’est arrêté à Baie-Comeau la semaine dernière afin de marteler son message.

L’organisme, qui joue le rôle d’agence officielle de développement international de l’Église catholique au Canada, milite en faveur d’un futur pour l’Amazonie et les peuples qui habitent ce territoire. Il correspond à 40 % de l’Amérique latine et renferme l’une des plus grandes forêts tropicales de la planète.

Or, l’avenir de ce coin de la maison commune inquiète Développement et Paix en raison principalement de l’accaparement des terres par des entreprises qui, selon lui, viennent piller ses ressources naturelles en bois, minerais, pétrole et hydroélectricité. Les peuples autochtones de l’Amazonie sont ainsi repoussés loin de leurs terres et ceux qui cherchent à les défendre « sont harcelés, persécutés, déplacés de force et parfois même tués ».

« Le but, c’est de jeter un regard sur l’Amazonie et voir ce qui se passe dans cette partie du monde là et de voir comment nous, on est relié à l’Amazonie aussi », insiste l’animateur en lançant un appel à la responsabilité sociale.

En paroisse

La campagne d’automne de Développement et Paix sera menée en paroisse dans les prochaines semaines à la grandeur du diocèse de Baie-Comeau.

Après avoir été formés par M. Charlebois la semaine dernière, des membres de l’organisation prendront le bâton du pèlerin pour animer des rencontres et transmettre l’information reçue. « Ces personnes-là, une fois qu’elles ont reçu l’information, donnent vie et forme à la campagne. Elles sont les porteuses de campagne », indique l’animateur.

Les gens interpellés seront invités à poser des gestes de solidarité à l’égard des peuples de l’Amazonie, notamment par la signature d’une lettre solidaire en ligne.

Fait à noter, l’animateur de Développement et Paix a profité de son passage à Baie-Comeau pour sensibiliser la députée sortante de Manicouagan, la bloquiste Marilène Gill. « L’une des actions qu’on a, c’est de rencontrer le plus grand nombre de députés fédéraux au Canada, car les questions dont on traite sont souvent d’ordre fédéral », a-t-il expliqué.