Pour la députée sortante Marilène Gill, la route transcanadienne « n’existe pas plus que le Bonhomme Sept heures ». Pour désenclaver la Côte-Nord, le gouvernement fédéral doit transférer les sommes nécessaires et laisser le Québec faire ses choix.
Nicolas Dupont
Mme Gill présentait vendredi son deuxième engagement de campagne : travailler au désenclavement de la Côte-Nord. Cela inclut autant le pont sur le Saguenay que le prolongement de la route 138.
« On entend constamment parler du mythe de la route transcanadienne. Soyons clairs, il n’y a pas de programme qui existe à ce sujet. Il n’y a pas de sommes qui sont investies pour une supposée route transcanadienne. Oui, le gouvernement fédéral a des programmes en infrastructure. Mais il impose des critères contraignants aux provinces qui doivent négocier pour obtenir les sommes nécessaires », a affirmé Mme Gill, rappelant au passage que la construction d’infrastructures routières est de compétence provinciale
Si elle est réélue, Mme Gill compte organiser un forum afin de consulter les populations concernées. Autant les gens de Terre-Neuve et Labrador que les habitants des régions du Québec concernées. Elle s’engage également à dédier une ressource exclusivement à ce dossier.
« Comme députée de Manicouagan, je peux assurer à la population que le désenclavement de la Côte-Nord, c’est-à-dire de sa sécurité à son rayonnement, en passant par son développement, se trouve au cœur de mes préoccupations », a-t-elle conclu.