La Caisse Desjardins de Manic-Outardes voit le jour

Par Charlotte Paquet 9:00 AM - 28 janvier 2020
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La Caisse Desjardins de Manic-Outardes a tenu son assemblée générale annuelle. Photo archives

La Caisse populaire Desjardins de Hauterive n’est plus, tout comme la Caisse populaire Desjardins de Ragueneau. Depuis le 1er janvier, elles ont fait place à la Caisse Desjardins de Manic-Outardes.

La nouvelle entité, fruit de la fusion des deux institutions financières, est devenue officielle au début de 2020. Déjà l’appellation commence à apparaître dans les opérations quotidiennes de la caisse. Au cours des prochaines semaines, l’affichage sera modifié en conséquence.

« C’est un nom qui colle bien à la nouvelle réalité. Ç’a été unanime. Les deux caisses se retrouvent dans ce nom », mentionne le président du conseil d’administration de la nouvelle caisse, Jacques Biron.

Déjà président de l’ancienne caisse de Hauterive depuis quelques décennies, M. Biron a été réélu à ce poste pour la Caisse Desjardins de Manic-Outardes, lors de la première réunion du nouveau conseil d’administration tenue le 14 janvier. Yves Béliveau occupe la vice-présidence et Denis Lepage le secrétariat et la trésorerie.

L’actif de la nouvelle caisse se chiffre autour de 420 M$.

Rappel

Rappelons que le regroupement des caisses de Hauterive et de Ragueneau est dans l’air depuis plus d’une quinzaine d’années. À ce moment, un troisième joueur était impliqué, soit la Caisse populaire Desjardins de Baie-Comeau.

Les discussions ont achoppé à un certain moment. Elles ont repris il y a un an et demi, raconte M. Biron. Ensuite, la caisse de Baie-Comeau a quitté la table de travail. Les échanges se sont poursuivis entre les deux autres parties pour finalement mener à une entente en septembre dernier.

En raison de la création récente de la Caisse Desjardins de Manic-Outardes, ses 14 33 membres ne seront pas convoqués à une assemblée générale annuelle en avril, comme c’est la coutume chez les caisses Desjardins. Ça ira à avril 2021.

« Par contre, on a voté un montant de 150 000 $ pour le Fonds d’aide au développement du milieu. Ça ne nous empêchera pas de fonctionner », rassure M. Biron, en faisant référence à la séance du 14 janvier.

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