Une écoeurantite s’installe chez les services paratechniques du CISSS

Par Sylvain Turcotte 3:34 PM - 4 février 2020
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Le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des services paratechniques auxiliaires et de métiers (STT – SPAM) de la Côte-Nord, affilié à la CSN, Robert Blais (à droite), et le vice-président Sébastien Lebreux, demandent de pouvoir s’assoir avec les dirigeants du CISSS Côte-Nord pour que notamment leurs membres bénéficient de meilleures conditions. Ils sont accompagnés derrière de leurs collègues Bianka Beaudin, Mylène Gionest et Valérie Dion.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des services paratechniques auxiliaires et de métiers (STT – SPAM) de la Côte-Nord, affilié à la CSN, a passé son message à la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord  mardi matin en point de presse. Ses représentants aimeraient savoir sur quel pied danser et à qui s’adresser alors que le jeu de la chaise musicale se poursuit chez les dirigeants.

« On ne sait plus à qui s’adresser, il y a toujours de nouvelles visions et les décisions se prennent sans consulter le syndicat. La gestion est déficiente », reproche Robert Blais, président du conseil syndical du STT SPAM Côte-Nord CSN.

Il indique qu’il y a eu près de 80 changements au sein des postes cadres chez la direction du CISSS Côte-Nord depuis 2017 et qu’ils ont toujours essuyé un refus pour des discussions avec le président-directeur général actuel, Marc Fortin, qui quittera en mars.

Ce que le syndicat demande, c’est une rencontre avec la direction pour échanger et que le CISSS Côte-Nord soit scindé en deux comme c’était le cas dans le passé.

« On l’a dit il y a quatre ans que la fusion ne serait pas viable et quatre plus tard le résultat est direct, ce n’est pas viable. Quand c’est rendu à maturité, on change les pions. Comment voulez-vous que les gens se retrouvent », soulève le vice-président Sébastien Lebreux.

Il a également parlé de l’état de leurs membres. « On a 1 400 membres, il y en a 900 qui travaillent, le reste est en maladie. »

Autres points

Parmi les autres points de revendication, la poursuite des formations pour les préposés aux bénéficiaires, le respect de l’entente de convention collective qui a été signée et de meilleures conditions salariales et de travail.

« Nos conditions ne sont pas viables, on veut les bonifier. On veut s’asseoir avec les dirigeants qui s’en viennent et partir sur une bonne base », demande Sébastien Lebreux.

Il souligne qu’au niveau national, la CSN est la seule à s’être assise avec le Conseil du Trésor, que c’est positif, mais qu’il y a encore du travail à faire. « Donnez-nous du salaire et des conditions pour garder nos gens. Ça nous dit que ça prend ça, maintenant, allez le dire en haut, au gouvernement. Le CISSS Côte-Nord fait des efforts pour engager, mais il en faut pour les garder. »

Si rien ne bouge, les représentants du STT – SPAM Côte-Nord entendent se pencher sur d’autres moyens. « On va demander à nos membres de diminuer leurs tâches et on va mobiliser encore plus nos gens. Il y a une écoeurantite qui se passe », avance M. Lebreux.

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