25 avril 2024
Le marché de la revente de maisons unifamiliales a poursuivi sa remontée en 2019 dans la MRC de Manicouagan avec des hausses du prix médian et du volume de transactions.
C’est ce que révèle le plus récent rapport trimestriel et annuel sur le marché immobilier de la firme JLR, solutions foncières, qui compile ses données à partir des actes notariés publiés au Registre foncier du Québec.
Sur le territoire de Ragueneau à Baie-Trinité, le prix de vente médian des propriétés qui ont changé de mains l’an dernier s’est situé à 144 950 $, une hausse de 3,2 % par rapport au prix de 140 500 $ de 2018. Le volume de transactions, lui, a bondi de 8,9 % pour se fixer à 244. En 2018, 224 maisons avaient été transigées.
Autre preuve du raffermissement du marché immobilier, la firme JLR rapportait en 2018 une hausse de 1,4 % du nombre de transactions par rapport à l’année précédente. Toutefois, au chapitre de la variation du prix de vente, elle était pratiquement identique à celle de 2019 avec un écart positif de 3,3 %.
Quatrième trimestre
Pour le quatrième trimestre uniquement, soit d’octobre à décembre 2019, le prix de vente médian des propriétés unifamiliales a été de 123 500 $, une augmentation d’à peine 0,8 % par rapport au prix de 122 500 $ au trimestre correspondant en 2018. Il faut dire qu’à ce moment-là, le prix médian avait perdu 3,2 % comparativement à 2017.
Du côté du nombre de transactions, 48 contrats de vente ont été conclus au quatrième trimestre, soit une hausse de 11,6 % en un an. En 2018, les 43 transactions représentaient une hausse annuelle de 2,4 %.
Sur la Côte-Nord
À la grandeur de la Côte-Nord, le prix de vente médian a augmenté de 6 % en 2019 pour se fixer à 127 750 $. Il était de 121 000 $ en 2018. Quant au volume de ventes, il a crû de 5 % pour atteindre le cap de 838.
En ce qui touche le quatrième trimestre seulement, le prix médian de 115 000 $ représente un bond de 15 % par rapport au même trimestre un an plus tôt. Un total de 205 propriétés ont été revendues, une baisse de 1 %.
Bonne nouvelle, les mauvaises créances ont diminué dans la région en 2019. Le nombre de préavis d’exercice a régressé de 9 % et le nombre de délaissements a diminué de 21 %.
Rappelons qu’un préavis fait référence à l’avertissement donné à un propriétaire voulant qu’un recours pour l’exercice d’un droit hypothécaire pourrait être appliqué. Pour sa part, le délaissement concerne l’abandon volontaire d’un immeuble à son créancier hypothécaire.
