Baie-Comeau : D’aventure et de culture de retour en 2020

Par Charlotte Paquet 3:02 PM - 10 février 2020
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Le producteur du mégaspectacle Baie-Comeau : D’aventure et de culture, Simon Philibert, a dévoilé lundi les grandes lignes de l’édition 2020, à laquelle se joindra l’artiste Maxime Landry.

Le spectacle à grand déploiement Baie-Comeau : D’aventure et de culture sera de retour à l’été 2020. La troupe Chaud Bizzz prépare une édition revampée, notamment avec le renouvellement de 50 % des chansons et  la présence d’une nouvelle tête d’affiche sur la scène du Centre des arts, Maxime Landry.

Le producteur Simon Philibert, a procédé au lancement de la deuxième édition lundi matin. Du 17 juillet au 15 août, incluant une pause de deux semaines, dix représentations seront offertes. Tout comme l’an dernier, il est question d’un budget qui frôle les 500 000 $.

À nouveau, les spectateurs plongeront dans l’histoire de la ville de Baie-Comeau, et par ricochet celle de la Côte-Nord, de 1930 à aujourd’hui, et ce, à travers des blocs musicaux, des archives et des témoignages.

Au-delà de l’histoire, qui elle ne change pas, M. Philibert parle d’un spectacle qui fait peau neuve, car plusieurs nouveaux succès musicaux et nouvelles performances seront proposés. « Les numéros marquants (de 2019) et qui ont touché les spectateurs seront conservés », a-t-il assuré.

La narration du volet historique sera encore assurée par le comédien Bernard Fortin, qui a vu le jour à Baie-Comeau, mais un nouvel enregistrement est prévu. « On va retravailler ce volet-là pour que le spectateur ait accès à un nouveau spectacle finalement. »

La distribution

L’arrivée de Maxime Landry dans la distribution permettra aussi d’apporter du sang neuf. « L’année passée, les gens venaient voir Yvan Pedneault. Cette année, ils vont pouvoir voir Maxime Landry. Ce seront des performances totalement différentes. Et on suppose que l’an prochain, on va se tourner vers quelqu’un d’autre également ».

Le nouveau venu, qu’on a vu pas plus tard que le 7 février sur la scène du Centre des arts dans la grande production Francostalgie, se joindra à Matthieu Lévesque, Chloé McNeil et Jolyane Lemay pour neuf des 10 représentations. Il sera effectivement retenu ailleurs le 7 août.

Une fois de plus, une centaine de jeunes de l’Académie de danse de Baie-Comeau et de la formation Le Vent Tout en Musique apporteront leur contribution à Baie-Comeau : D’aventure et de culture.

L’an dernier, 3 500 spectateurs ont assisté aux 12 représentations du mégaspectacle, dont environ 20 % de touristes. M. Philibert affirme que c’était au-delà de l’objectif de 200 personnes par soir en moyenne pour un total de 2 400.

Le producteur est confiant que les gens seront également au rendez-vous cette année. Il vise la même cible que l’an dernier, soit quelque 200 spectateurs par soir. « On est conscient que c’est une population d’une vingtaine de mille (personnes) ici. On ne peut pas se comparer à de grosses productions qu’il y a à Québec ou à Montréal. »

Pérennité et partenaires

Le spectacle Baie-Comeau : D’aventure et de culture a été créé en 2019 avec à l’esprit d’assurer sa pérennité pour quatre ans et qu’il puisse s’autofinancer.

Des bailleurs de fonds contribuent à son succès depuis l’an dernier, notamment le gouvernement du Québec par 240 000 $ sur trois ans provenant du Fonds d’appui au développement des régions et la Ville de Baie-Comeau avec une aide de 200 000 $ sur quatre ans.

En 2020, la production peut compter sur Québecor à titre de partenaire officiel.

Une cinquantaine d’entreprises de la région apportent également leur soutien à la troupe Chaud Bizzz.

Croisiéristes

L’an dernier, Chaud Bizzz avait annoncé son intention d’offrir une version anglophone du spectacle aux croisiéristes en automne, possiblement à compter de 2020. Simon Philibert assure que c’est toujours dans les plans, même s’il ne peut pas actuellement annoncer de dates pour des présentations en anglais.

« Depuis l’an passé, on travaille avec les compagnies de croisière pour présenter ce spectacle-là aux croisiéristes. C’est des démarches qui sont longues parce qu’on doit s’insérer dans une offre touristique qui est déjà en place dans les bateaux de croisières », explique le producteur.

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