Terrains municipaux et projet de loi 40: Montigny n’en revient pas

Par Steeve Paradis 3:03 PM - 11 février 2020
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Yves Montigny se dit dépassé par la disposition du projet de loi 40 qui ferait en sorte de forcer les municipalités à céder des terrains sans aucune compensation aux futurs centres de services scolaires.

Comme à peu près l’ensemble de ses collègues du reste du Québec, Yves Montigny dénonce l’un des amendements de dernière seconde que le gouvernement Legault a apportés « en catimini » lors de l’adoption sous le bâillon du projet de loi 40. Cet amendement ferait en sorte de forcer les municipalités à céder sans compensation des terrains aux futurs centres de services scolaires, qui remplaceront les commissions scolaires.

« Je n’en reviens pas que le gouvernement ait fait ça. Je ne pouvais pas le croire avant de l’avoir lu de mes propres yeux », a clamé le maire de Baie-Comeau, incrédule.

« Ça me dépasse que les futurs centres de services puissent prendre des terrains municipaux sans compensation. Déjà que le gouvernement ne paie pas de taxes municipales », a enchaîné l’édile. « Imaginez si je faisais ça avec le terrain d’un citoyen. Il y aurait une levée de boucliers, et avec raison. »

Pour M. Montigny, cette manière de gouverner de la Coalition avenir Québec, qui ne se gêne pas pour imposer le bâillon, commence à être symptomatique.

« Il faut se battre comme des fous. Avant, avec les libéraux, on était ignorés et maintenant, avec la CAQ, on est bulldozés. Pourtant, ce gouvernement se prétend à l’écoute des régions », a-t-il conclu.

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