Les journaux, services essentiels et … sécuritaires

Par Lisianne Tremblay 6:30 PM - 31 mars 2020
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Absolument toutes les mesures sont prises pour s’assurer qu’aucune contamination ne puisse se faire à partir d’un Publisac.

Les journaux sont au nombre des services essentiels énumérés par les autorités gouvernementales, pour informer la population et pour rendre accessible nombreux rabais fort utiles en ces temps de pandémie.

Le risque zéro n’existe pas mais, selon les études consultées, le risque est faible. Et la lumière des mesures prises par les différents partenaires impliqués dans la production du journal, nous dirons très faible même.

Le journaliste scientifique du journal Le Soleil, Jean-François Cliche, écrit que « ce qu’on sait de ce coronavirus est plutôt rassurant à cet égard. Il y a bien une étude parue la semaine dernière dans le New England Journal of Medicine qui a trouvé que la COVID-19 peut survivre jusqu’à 24 heures sur des surfaces en carton, mais il faut savoir que c’est moins de 1 % des virus qui persistent aussi longtemps ».

M. Cliche admet que « théoriquement », il peut rester quelques traces de COVID-19 sur le papier, mais ajoute que « ce risque est surtout théorique parce que ce coronavirus ne survit pas bien hors du corps humain et que la contagion indirecte via d’abord du papier, puis les mains et la bouche, n’est pas du tout son mode naturel de transmission (qui est plutôt les gouttelettes expulsées lors de la toux ou des éternuements). À cause de cela, il est très improbable de contracter la COVID-19 en se faisant livrer le journal. »

Bon aussi à savoir, l’étude en question stipule également que sur du carton, le nombre de virus de la COVID-19 diminue de moitié à toutes les 3 h 30 environ. Tous les journaux des Éditions Nordiques sont imprimés en soirée le lundi et distribué au minimum 24 heures plus tard avec une procédure entièrement automatisée, donc sans intervention humaine. Cela signifie que la presque totalité des virus – s’il y en avait – ne résisterait pas.

« S’il y avait un danger, le gouvernement ne nous permettrait pas de poursuivre nos opérations. Je prends très au sérieux la situation et nous prenons les mesures nécessaires pour poursuivre notre mission d’informer nos lecteurs », a indiqué Simon Brisson, président des Éditions Nordiques.

Maintenant, des mesures ont aussi été prises lors de l’ensachage. En plus des règles strictes d’hygiène, la manipulation des copies a été réduite au maximum.

« Nous sommes vigilants et déterminés à protéger nos employés, nos activités et nos collectivités », a fait savoir Publisac, énumérant une série de mesures spéciales allant d’un accès limité et sécurisé aux entrepôts jusqu’à la limitation maximale de contacts avec les produits.

Le président des Éditions Nordiques ajoute que si la mission demeure la diffusion d’informations, la priorité demeure la santé des employés et des lecteurs. « Nous communiquons avec nos camelots pour qu’ils prennent les mesures adéquates pour une manipulation sécuritaire des journaux et nos gens à l’ensachage ont tous été rencontrés, pour renforcer la sécurité », conclut Simon Brisson.

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