COVID-19 : l’Organisation mondiale de la Santé met en garde les États qui veulent lever les mesures trop vite

L’Organisation mondiale de la Santé met en garde les pays qui seraient tentés de lever les mesures mises de l’avant pour contrer la COVID-19 afin de relancer l’économie.
Dans une mise à jour de la stratégie de son organisation dévoilée lundi à Genève, le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, énonce six critères essentiels à respecter par les pays avant de réduire les mesures.
- La propagation doit être contrôlée
- Des mesures pour isoler, dépister et retracer les cas doivent être en place
- Les risques doivent être atténués dans les établissements de santé et résidences pour personnes aînées
- Des mesures doivent être instaurées dans les écoles et endroits publics où les gens ont l’obligation de se rendre
- Les risques doivent être gérés par les organisations de santé publique
- Les communautés doivent être sensibilisées et outillées pour s’ajuster aux nouvelles normes.
L’OMS examine actuellement le dossier de la chloroquine dans le traitement de la COVID-19.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus constate que la décélération de la contamination est difficile et demande à tous les pays de veiller à ce que les mesures de distanciation physique ne se fassent pas au détriment des droits de la personne.
Il rappelle que la fermeture des écoles affecte 1 milliard d’enfants dans le monde et que les risques d’abus et de manque de nourriture sont exacerbés actuellement.
La pandémie de la COVID-19 atteint 1 870 000 personnes dans le monde et a fait, en date d’aujourd’hui, 115 000 morts.