Le milieu économique prépare l’après-crise

Par Charlotte Paquet 9:00 AM - 14 avril 2020
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Directrice générale de la Chambre de commerce de Manicouagan, Myreille Lalancette affirme que les entrepreneurs ont besoin de parler et d’être outillés.

Des intervenants économiques de la cellule d’action et de soutien aux entreprises de la Manicouagan ont commencé, la semaine dernière, à joindre par téléphone les entreprises afin de discuter de leur situation en lien avec la pandémie de COVID-19 et leur permettre de répondre à un court sondage.

« On veut mesurer l’impact de la crise auprès des entreprises. Ça permet de faire un bon portrait de la région. On est huit à faire des téléphones », a expliqué Myreille Lalancette, directrice générale de la Chambre de commerce de Manicouagan, membre de la cellule.

Dans les faits, le regroupement veut préparer l’après-crise. Bien au fait que les programmes d’aide annoncés par les gouvernements présentent des failles, il souhaite obtenir de l’information qui permettra de faire les recommandations appropriées quand viendra le temps de parler d’un plan de relance de l’économie de la Manicouagan.

Questionnée sur les commentaires reçus, Mme Lalancette a indiqué au Manic qu’il « y en a qui disent que si ça ne dure pas trop longtemps, ils vont s’en sortir et que si ça dure encore quatre à six semaines, ça va être difficile ».

Les entrepreneurs sont questionnés notamment sur les mises à pied qu’ils ont dû faire, les éventuels reports de paiement qu’ils ont pris, le nombre de semaines ou de mois qu’ils estiment pouvoir survivre et l’impact sur leur chiffre d’affaires.

« Les gens ont besoin de parler et d’être outillés », précise la directrice générale, tout en soulignant qu’il est valorisant pour eux que des intervenants du milieu économique les appellent pour s’enquérir de ce qu’ils vivent.

La chambre de commerce a publié sur son site Internet le 23 mars un sondage afin de connaître les impacts de la crise sur le milieu des affaires. Une trentaine d’entreprises y ont répondu d’emblée. Pour les autres, des membres de la cellule d’action tentent de prendre leurs pouls par téléphone.

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