COVID-19 : General Motors passe de l’automobile aux masques

Par Charlotte Paquet 11:52 AM - 26 mai 2020
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Le premier ministre Justin Trudeau a présenté une mise à jour du plan d’équipements de protection individuelle.

Jour de bilan dans le dossier des équipements de protection personnelle, mardi, par le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

Un contrat vient d’être signé avec General Motors pour la production de 10 millions de masques, a confirmé M. Trudeau en point de presse. Les travailleurs de l’automobile, un secteur très affecté par la pandémie de COVID-19, peuvent donc continuer d’obtenir un salaire tout en contribuant à protéger les gens et à limiter la propagation du virus, a-t-il mentionné.

Le premier ministre a aussi annoncé qu’un autre important contrat avait été signé avec d’autres partenaires pour la fabrication de 10 000 respirateurs, dont les livraisons commenceront cet été.

Depuis le début de la crise sanitaire, plus d’une quarantaine d’avions ont atterri au Canada afin de livrer des centaines de milliers d’équipements de protection, que ce soit des masques, des visières et des blouses. Mais pendant ce temps, du travail était fait avec des entreprises d’un peu partout au pays pour améliorer la capacité de fabrication de ce matériel. Les annonces du jour sont le fruit d’une partie de ces démarches.

Emplois en agriculture

Par ailleurs, le premier ministre a annoncé que son gouvernement donnera un coup de main aux producteurs agricoles, dont plusieurs peinent à trouver de la main-d’œuvre pendant cette période.

Son appui se traduira par le financement d’au plus 700 emplois destinés à des jeunes dans cette industrie. « Cela va soutenir les gens qui nous nourrissent tout en offrant de nouvelles occasions pour les jeunes », a mentionné M. Trudeau.

Enfin, il a rappelé l’importance de soutenir les pays en développement frappés par la pandémie. Aussi, jeudi, il doit échanger avec secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et le premier ministre de la Jamaïque pour discuter de stratégies à mettre en place, notamment dans les Caraïbes, en Afrique et en Amérique latine. « Pour beaucoup d’entre eux, la pandémie, c’est une catastrophe. »

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