Dormir dans un hébergement de la SEPAQ? Oui. Entre amis? Non.

Par Emelie Bernier 7:59 AM - 28 mai 2020
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À la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), on se réjouit de ce « pas de plus vers le retour à la normale » annoncé mercredi par la ministre du Tourisme Caroline Proulx et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour.

« À partir du 1er juin, les gens qui sont confinés sous un même toit peuvent louer un chalet, un prêt-à- camper, un camp rustique… On avait une réouverture progressive avec l’accès au sentier, au vélo,  à la pêche.  Ça amène du ciel bleu dans les planifications des vacances des Québécois », croit Simon Boivin, porte-parole de la SEPAQ.

Tout sera mis en place pour que le plus d’unités d’hébergement possible soient prêtes le 1er juin, mais M. Boivin demande aux Québécois d’être patients. Le montage des prêts-à-camper pourrait prendre un peu plus de temps, par exemple. « Tout ne sera pas ouvert le 1er juin, c’est impossible, mais on fera de notre mieux. »

Pour ceux qui avaient réservé leurs séjours en groupe d’amis ou à plusieurs unités familiales, les modifications de réservations et les annulations seront possibles. « Évidemment, on s’attend à ce qu’il y ait pas mal de modification dans les réservations puisque c’est désormais réservé aux unités familiales, alors idéalement, les gens qui veulent réserver,  il vaudrait mieux procéder en ligne si vous vous voulez vous éviter d’écouter en boucle des messages d’attente. Des gens qui ont des plans devront les changer, alors allez faire un tour sur le site régulièrement car il y aura sans doute des annulations», indique M. Boivin.

Les annonces signifient aussi que les centres de services pourront être rouverts. « On a des protocoles d’entretien très stricts approuvés par la santé publique tant des chalets, des aires communes que des centres de découvertes et services. »

La SEPAQ se réserve le droit de refuser l’accès à un chalet ou à quelque type d’hébergement que ce soit si le personnel a des doutes sur la notion « d’unité familiale » d’un groupe. « On se fie sur le sens des responsabilités des gens pour respecter les consignes. On ne fera pas une enquête sur les pratiques de confinement des uns et des autres. La SEPAQ se réserve le droit de refuser l’accès au territoire si on soupçonne que ce n’est pas la même unité familiale, mais nos moyens sont limités », confie Simon Boivin.

Il n’y aura pas de révision des prix pour les chalets à la plus grande capacité d’accueil. « On va louer des chalets qui auraient pu accueillir 10 personnes à des familles de 4, 5 ou 6. C’est un prix à la nuitée, pas par personne, mais on pense que des gens voudront sans doute se l’offrir », conclut le porte-parole.

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