La ministre du Tourisme Caroline Proulx en appelle à la « responsabilité collective »

Par Emelie Bernier 5:42 PM - 2 juin 2020
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Les campings sont rouverts depuis le 1er juin.

L’ouverture des campings et des résidences de tourisme est assujettie à des normes très strictes comme le maintien de la distanciation physique et une seule unité familiale par habitation ou site. Les Québécois y dérogeront-ils? Et s’ils y dérogent, à qui reviendra la responsabilité de les ramener à l’ordre?

La ministre du Tourisme Caroline Proulx en appelle au sens des responsabilités des Québécois pour éviter les débordements.

« Premièrement, chaque visiteur doit s’informer et respecter les mesures sanitaires qui prévalent à destination. C’est une responsabilité individuelle et collective que nous avons, et qui est d’une grande importance afin de ne pas propager le coronavirus », a mentionné la ministre alors qu’elle participait à une visioconférence avec les intervenants touristiques de la région de Charlevoix lundi.

Elle a cependant tenu à aviser ceux qui seraient tenter de déjouer les mesures qu’ils pourraient devoir faire face à la loi. « Plusieurs des mesures s’appliquant aux voyageurs sont déjà en place pour l’ensemble de la société (notamment en ce qui a trait aux rassemblements), et les autorités policières peuvent intervenir et remettre des amendes .»

Un guide sectoriel a été produit par la CNESST pour les entreprises concernées. Un ensemble de normes et de mesures y sont listées et des inspecteurs pourront veiller à leur application. « La CNESST a établi des normes sanitaires générales et sectorielles destinées aux entreprises. Des inspecteurs de la CNESST peuvent se rendre sur les lieux pour évaluer la mise en place des normes et mesures sanitaires préconisées pour chaque secteur d’activité, et intervenir en cas de non-conformité. Pour les résidences principales et de tourisme (sans travailleurs), c’est la Loi sur la santé publique qui s’applique, et des constats d’infraction peuvent être émis », insiste la ministre Proulx.

Elle soutient toutefois qu’il n’est pas demandé aux gestionnaires et au personnel des entreprises de « jouer à la police du tourisme ». « Celles-ci sont bien outillées, notamment grâce aux normes de la CNESST et aux guides sectoriels élaborés par l’industrie, sous l’égide du CQRHT, afin d’assurer une expérience sécuritaire et agréable à leurs visiteurs », conclut-elle.

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