Dépannage de l’Anse : derrière la friperie, d’autres besoins à combler

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 4 juin 2020
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Présidente du Dépannage de l Anse, Louise Levasseur arbore ici l un des masques fabriqués par les couturières de l organisme. Photos courtoisie

Pour le commun des mortels, le Dépannage de l’Anse, c’est une friperie, mais grâce à son personnel et à ses nombreux bénévoles, c’est bien plus que ça pour la communauté.

C’est ce qu’indique la présidente de son conseil d’administration, Louise Levasseur. Elle devient fébrile et s’emballe lorsqu’elle décrit tout le travail qui se fait dans l’ombre, mais ô combien utile pour la collectivité.

« On a des œuvres à qui l’on donne », précise Mme Levasseur. Peu de citoyens sont au fait des dons offerts à des gens qui traversent des périodes très difficiles.

Dans des cas bien précis, la coordonnatrice du Dépannage de l’Anse, Isabelle Émond, reçoit ces personnes pour qu’elles s’approvisionnent tout en s’assurant que ça se fasse en toute confidentialité afin de préserver leur dignité.

« Ça peut être des organismes aussi. Au début de la pandémie, on a remis des jouets, des équipements de sports, mais on ne les publicise pas », poursuit la présidente.

D’autres beaux gestes

Autre belle action du Dépannage de l’Anse dans son milieu, il a poursuivi cette année sa collaboration avec le milieu scolaire et les garderies afin d’identifier des enfants qui semblent mal vêtus pour affronter l’hiver. L’organisme a une fois de plus remis aux jeunes des vêtements adaptés à la saison.

Un partenariat le lie souvent au Comptoir alimentaire L’Escale lors de la confection des paniers de Noël. « On va mettre l’épaule à la roue en mettant dans les paniers des toutous ou des jeux de société », explique Mme Levasseur.

Un autre projet est toujours dans l’air pour aider les étudiants internationaux qui débarquent au cégep de Baie-Comeau. Il est ici question de leur donner un coup de main pour s’équiper en vaisselle et autres objets du quotidien.

Des couturières

Grâce à l’habileté de ses dévouées couturières, l’organisme crée également à partir de ce qu’il reçoit. « Ce qu’on ne peut pas vendre en avant, on récupère le tissu et on fait des chiffons pour les garages, des lingettes », cite en exemple Louise Levasseur.

Avec la reprise des activités du Dépannage de l’Anse le 1er juin, les couturières ont trouvé un nouveau débouché aux tissus recyclés pour fabriquer des articles on ne peut plus populaires ces temps-ci : des masques.

« Ils sont réglementaires et lavables. Moi, je suis sur le découpage et le repassage », explique la présidente, en soulignant les jolis motifs disponibles.

 

 

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