Matières résiduelles : la situation s’améliore à Manic-2

Par Charlotte Paquet 9:26 AM - 6 juillet 2020
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L’état du site de dépôt des matières résiduelles de Manic-2 s’est grandement amélioré depuis l’avènement récent d’une deuxième collecte hebdomadaire. Photos Sarah-Kim Lajoie

La situation s’améliore au site de dépôt des matières résiduelles de Manic-2, maintes fois transformé en véritable dépotoir à ciel depuis le retour des beaux jours en mai.

L’ajout d’une deuxième collecte hebdomadaire est la solution temporaire mise de l’avant par la MRC de Manicouagan jusqu’à la fin juillet. À ce moment-là, des nouveaux conteneurs en commande devraient avoir été livrés et installés sur place, explique sa directrice générale, Lise Fortin.

Rappelons qu’en janvier 2020, la MRC a aménagé trois sites de dépôt des matières résiduelles dans le territoire non organisé (TNO) de la Rivière-aux-Outardes afin de répondre aux besoins exprimés par des résidents. Ils se trouvent tout près du camping de Manic-2, le long de la route de Scierie des Outardes et sur le chemin de la Toulnustouc. Chacun fait dorénavant l’objet de deux collectes par semaine.

La situation s’est dégradée au cours du printemps, particulièrement à Manic-2 et sur la route de Scierie des Outardes. À répétition, des amoncellements d’ordures se sont retrouvés jonchant le sol autour des conteneurs, au grand dam de résidents et de villégiateurs.

Questionnée sur l’état des lieux, Mme Fortin avait souligné que les sites étaient surutilisés en plus d’être mal utilisés. C’est que des rebuts de construction, tels des fenêtres et des cadres de porte, venaient parfois remplir les conteneurs au lieu d’être acheminés à l’écocentre à Baie-Comeau.

Neuf conteneurs ont été commandés. Ils seront installés dans les trois sites et la MRC a bon espoir que ce sera suffisant.

Larry Murray, propriétaire d’une entreprise de location d’appartements et de chalets à Manic-2, est un homme heureux aujourd’hui. « Ça s’est beaucoup amélioré. Avant ça (la deuxième collecte), c’était pas beau », admet-il.

Selon lui, il était important que la MRC agisse rapidement parce que l’état désastreux du site envoyait une image très négative aux visiteurs. « Tu viens voir les lacs et les paysages, tu ne viens pas voir des dépotoirs », insiste-t-il.

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