Port du masque : les clients s’adaptent aisément dans les commerces de Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 1:11 PM - 18 juillet 2020
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Nathalie Tremblay et sa mère, Lorraine Hovington, ne voient aucun problème avec le port du masque obligatoire.

Le Québec tout entier apprivoise depuis samedi matin une nouvelle consigne sanitaire on ne peut plus claire : l’obligation de porter le masque dans les lieux publics fermés. Et si l’on se fie aux quelques endroits visités par Le Manic en avant-midi, le message passe plutôt bien chez nous.

Au marché IGA Extra Durand-Gaudet, on s’était préparé à devoir aviser certains clients à mettre leur masque et s’en procurer un sur place au besoin. Quelques heures après l’ouverture des portes, cependant, toutes les personnes s’étaient présentées avec le couvre-visage, confie la copropriétaire Valérie Gaudet, visiblement heureuse de la tournure des événements.

Dans le magasin, les employés ont déjà l’obligation du port du masque depuis le début de la semaine. Même que dans les départements où la distanciation physique peut poser problème, comme à la charcuterie, le personnel ajoute la visière.

Selon Mme Gaudet, vendredi, la veille même de l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure, il y avait « définitivement 90 % des gens » qui portaient déjà le masque.

Abordés dans le stationnement du IGA alors qu’ils venaient de faire leurs emplettes en prévision de leur départ pour Manic-5, Paul Bergeron et Jean-François Lemay prenaient les choses avec philosophie. « On n’a pas le choix, il faut se plier », a lancé le premier, tandis que son copain ajoutait : « On s’y fait. C’est des procédures qui sont importantes présentement pendant la pandémie, mais pour le reste, on va s’y faire. »

Interpellée dans le rayon des viandes, Nathalie Tremblay a indiqué que l’obligation de porter le masque ne la dérangeait aucunement, même si elle avoue avoir attendu l’imposition de la mesure. À ses côtés, sa mère, Lorraine Hovington, a souligné que « c’est pour la protection de tout le monde et on va s’y faire. »

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Au bar La P’tite grenouille, même si l’avant-midi ne faisait que commencer, un employé affecté au respect des consignes était déjà sur place. « J’ai été engagé justement pour faire respecter la loi, le port du masque en rentrant, le lavage des mains, la distanciation de deux mètres », a expliqué Marc Otis, qui voit aussi à noter les noms des clients dans un registre. « Si jamais on a un cas de COVID, on peut retracer facilement les personnes. »

Vendredi soir, l’employé était déjà en fonction et, selon lui, le respect de la distanciation était loin d’être acquis. « On a de la misère un peu avec la clientèle, le soir surtout. Y’en a qui arrivent et qui ne sont pas à jeun. Souvent, j’ai été obligé d’aller voir le monde pour qu’il y ait une distanciation sociale, c’est le gros problème. J’ai hâte de voir ce soir qu’est-ce que ça va faire avec le masque. »

Questionné alors qu’il s’apprêtait à rentrer à La P’tite grenouille, Gérald Bérubé, un client, composait très bien avec son masque. « Je trouve qu’ils font bien. C’est pour protéger tout le monde. Je trouve que c’est une bonne chose qu’ils font pour que le monde se sente plus en sécurité. Le virus, c’est rendu qu’il commence à en avoir un peu partout. »

Au magasin Rossy, là également, les choses se passaient bien, selon la gérante, Lise Parent. « Tout a bien été, tout le monde porte son masque. Pour l’instant, tout s’est bien passé », a-t-elle admis. Elle n’anticipe pas de situations problématiques et souligne que « normalement, avec les gens de Baie-Comeau, ça va bien ».

Dans d’autres commerces visités, là également, tout semblait bien se passer avec le port du masque, même si les employés devaient parfois rappeler aux clients l’obligation de se désinfecter les mains et de prendre un panier.

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