Pandémie : Godbout retarde à 2021 l’ouverture de son camping

Par Charlotte Paquet 10:00 AM - 2 août 2020
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Photo courtosie

Sans la pandémie de COVID-19, Godbout accueillerait déjà depuis quelques semaines les visiteurs à son nouveau camping municipal. Mais comme à l’impossible nul n’est tenu, les travaux d’aménagement ont été retardés et le plan de match prévoit maintenant une ouverture pour l’été 2021.

« Normalement, il aurait dû être ouvert en juin », admet le maire Jean-Yves Bouffard. Or, comme Québec a donné le feu vert à la reprise des activités dans les campings le 1er juin seulement, la municipalité a été incapable de respecter son objectif.

Installé à l’extrémité ouest de la rue Pascal-Comeau et le long de la rivière Godbout, le futur camping comptera 10 emplacements, dont sept avec les services d’aqueduc, d’égout et d’électricité et trois sans services. Il s’agit d’une première phase qui pourrait être suivie d’une deuxième en 2022, espère M. Bouffard, en rappelant que le ministère de l’Environnement devra donner son autorisation.

Une maison qui se trouvait sur le terrain ciblé a déjà été rasée. Les travaux sont en cours pour la construction des installations sanitaires souterraines. Une fois cette étape remplie, les emplacements seront aménagés. Le tout devrait être prêt pour le mois de septembre. « On va installer ça propre pour accueillir le monde l’an prochain », assure l’élu.

Un peu partout

Ce projet de camping municipal lui tient à cœur puisque, dit-il, le Camping de l’Estuaire, situé dans le village, est réservé aux campeurs permanents. Ce n’est pas pour rien si des visiteurs de passage installent leur roulotte ici et là sur le territoire. « Actuellement, ça se parque partout », souligne M. Bouffard, en ajoutant que le dénominateur commun pour ces gens, c’est d’avoir la vue sur l’eau.

Secteur prisé

D’ailleurs, le parc des Générations, sis le long de la rivière Godbout et tout à côté du futur camping, est déjà ciblé par les campeurs. Ils sont tolérés pour le moment, en autant cependant qu’ils laissent les lieux propres, souligne le maire.

Les gens qui installent leurs pénates le long de la rue Pascal-Comeau du côté de la mer, donc face à des propriétés privées de l’autre côté, ça, c’est plus problématique. Les villageois ne la trouvent pas nécessairement drôle, comme ce résident qui s’est déjà retrouvé avec trois fifth wheels devant chez lui.

Selon le maire, certains campeurs optent aussi pour le terrain de l’église ou même celui de la Société des traversiers du Québec. « L’an prochain, ils vont avoir une belle place », conclut M. Bouffard.

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