Tous les élèves auront un prof devant eux à la rentrée
Lucie Bhérer, directrice des ressources humaines au CSSE.
Même s’il reste encore quelques postes à combler d’ici la rentrée des jeunes cette semaine, le Centre de services scolaire de l’Estuaire (CSSE) assure que tous les élèves auront un enseignant devant eux quand les cours commenceront.
« En ce qui concerne les enseignants, on a presque fini de combler les remplacements. On a tous les effectifs qu’il faut au primaire et au secondaire, des enseignants prennent des parties de tâches non comblées pour démarrer l’année, pour un certain temps », a fait valoir la nouvelle directrice des ressources humaines du CSSE, Lucie Bhérer.
Sur l’ensemble du territoire du centre de services, qui s’étend de Sacré-Cœur à Baie-Trinité, il manquait six enseignants à la fin de la semaine dernière.
Cinq de ces postes se trouvent dans l’une ou l’autre des deux polyvalentes de Baie-Comeau et le sixième à celle de Bergeronnes, qui sera comblé dans les prochains jours. « Ce sont cinq tâches qu’on est en mesure de séparer pour les intégrer dans l’horaire d’autres enseignants », d’ajouter Mme Bhérer. Tous les postes sont comblés à la polyvalente des Rivières de Forestville.
Donc, pour lancer le bal, tout le monde aura un professeur, mais pour ce faire, le CSSE a épuisé sa liste de suppléants. « Quand la liste est vide, ça peut devenir problématique », convient la directrice des ressources humaines.
« Ça pourrait poser un problème, car on ne pourrait remplacer un enseignant qui quitte en cours d’année », enchaîne-t-elle. La direction des ressources humaines tente donc de refaire sa banque de suppléants.
Lucie Bhérer indique toutefois que ce manque d’enseignants n’est pas plus criant que par les années passées. « Ce n’est ni pire ni mieux que les dernières années », lance-t-elle en ajoutant au passage que les mesures sanitaires liées à la pandémie de COVID-19 n’a pas fait augmenter le nombre de profs nécessaires pour remplir toutes les tâches.
Personnel de soutien demandé
Si, en matière d’enseignants, le portrait est pratiquement complet, c’est loin d’être le cas en ce qui concerne le personnel de soutien, particulièrement en ce qui a trait aux éducatrices spécialisées et aux préposés aux élèves handicapés.
« Il en manque tout près d’une douzaine. On est en train de regarder comment on va combler tout ça. On a réaffiché un certain nombre d’heures disponibles et on souhaite recevoir des candidatures. Il y a certaines écoles où on va pouvoir s’organiser avec les ressources qu’on a, mais c’est temporaire. »
Malgré la situation, Mme Bhérer assure qu’il n’y a pas de réduction ou d’interruption dans les services offerts aux jeunes. « S’il y a un problème, on devrait pouvoir augmenter le nombre d’heures des éducatrices déjà en place. Il y a encore quelques personnes qui n’ont pas un horaire complet », conclut-elle.
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