Une exposition sur les risques de la route

Par Steeve Paradis 6:00 AM - 6 octobre 2020
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Un accident, ça peut arriver à tout le monde. C’est ce que l’Association des handicapés adultes de la Côte-Nord fera valoir avec son exposition Ça pourrait être toi, présenté du 8 au 23 octobre au Centre Laflèche. Photo iStock

L’Association des handicapés adultes de la Côte-Nord sort des sentiers battus afin de sensibiliser les gens au traumatisme craniocérébral (TCC) et faire connaître ses services. Elle présentera, du 8 au 23 octobre, l’exposition Ça pourrait être toi.

« Avec ce projet, on veut sensibiliser les gens afin de réduire les risques d’accidents de la route. Personne n’est à l’abri d’un accident, d’où le thème de l’exposition », a fait valoir la directrice générale de l’association, Stéphanie Jourdain. « L’objectif est aussi de faire connaître notre organisme. »

Dans cette exposition, qui prendra place à côté du bureau de l’association au Centre Laflèche, on retrouvera des photos de Sabrina Gagné et René Méthot ainsi que des toiles d’Emy G. St-Laurent et Marie-Josée Murray.

Cette dernière, elle-même victime d’un traumatisme craniocérébral et qui s’est mise à la peinture après son accident, est également la présidente de l’Association des handicapés adultes de la Côte-Nord. « On a demandé aux artistes de nous produire quelque chose en lien avec les TCC et la sécurité routière », d’expliquer Mme Jourdain.

La majeure partie des sommes nécessaires à la tenue de cette exposition provient du Fonds de la sécurité routière, constitué par l’argent des amendes récoltées par les radars photo du ministère des Transports. « On a déposé une demande dans ce fonds et on l’a reçu. C’est pour financer des projets en lien avec la sécurité routière », ajoute la directrice générale.

La Société de l’assurance automobile du Québec, la Société en commandite Laflèche et la Ville de Baie-Comeau sont également partenaires de cette exposition.

L’organisme souhaite pouvoir exposer ses œuvres ailleurs en région, mais cette éventualité est évidemment liée à l’évolution de la pandémie de COVID-19 et des mesures sanitaires qui en découlent.

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