L’Escale travaille fort pour la tenue de sa journée de collecte extérieure

Par Charlotte Paquet 9:00 AM - 14 octobre 2020
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Josée Gagnon, présidente du Comptoir alimentaire L’Escale, a bon espoir de pouvoir organiser la journée de collecte extérieure de La guignolée des médias, malgré son annulation par l’organisation provinciale.

La guignolée des médias aura bel et bien lieu du 23 novembre au 24 décembre, mais l’organisation provinciale annule la traditionnelle journée de collecte extérieure en raison d’enjeux de santé publique. Qu’à cela ne tienne, l’activité pourrait tout de même se tenir à Baie-Comeau.

« C’était une journée qui était capitale pour nous, on ne cachera pas notre déception », souligne Josée Gagnon, présidente du comptoir alimentaire.

Rappelons qu’en 2019, l’événement d’un jour a permis d’amasser 58 400 $, en incluant 6 000 $ en denrées. L’argent permet de préparer les paniers de Noël pour les gens dans le besoin.

Malgré l’annulation de l’activité du premier jeudi de décembre sur la scène provinciale, les collectes maison ne sont pas interdites, fait remarquer la présidente. Évidemment, elles devront respecter les consignes sanitaires.

Au comptoir alimentaire L’Escale à Baie-Comeau, on tente donc de dresser la table pour pouvoir solliciter la générosité des automobilistes le 3 décembre.

« Il y a des autorisations à obtenir. Il faut faire les choses par nous-mêmes et on est en train d’évaluer tout ça », explique Josée Gagnon, en faisant remarquer que les gens donnent heureusement pendant toute l’année et non seulement une journée.

S’il fallait que le projet ne puisse se concrétiser, Josée Gagnon affirme que ce serait très dommage, d’autant plus que d’autres activités de financement ont été annulées en raison de la pandémie, comme une opération d’emballage chez Maxi et le TupperGo (Bingo-Tupperware).

Au total, c’est environ 10 000 $ de moins dans les coffres pour la préparation des paniers de Noël.

Fait à noter, en parallèle, l’organisme travaille à l’élaboration d’une plateforme de dons en ligne.

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L’Escale a connu une période très intense en début de pandémie avec une hausse de près de 50 % des demandes d’aide. La situation s’est tassée un peu avec la mise en place de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Au cours de l’été, le calme est revenu, comme c’est toujours le cas pendant la belle saison. Mais depuis la rentrée scolaire, les demandes sont reparties à la hausse. « À la fin août, on a vu que ça reprenait et c’est en train d’augmenter », conclut Josée Gagnon.

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