Ciné 4 dévoile sa programmation de novembre

Par Julien-Pierre Desmeules-Paré 9:17 AM - 4 novembre 2020
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Le film Fahim prendra l’affiche de Ciné 4 le 11 novembre prochain.

L’hiver frappe à nos portes et quoi de mieux pour combattre la morosité de l’automne que d’écouter un film bien au chaud? C’est ce que propose ce mois-ci Ciné 4, avec à l’affiche quatre films de répertoire à teneur autobiographique qui seront diffusés tous les mercredis à 15 h et 19 h au Ciné-Centre de Baie-Comeau.

C’est le film Petit pays d’Éric Barbier qui ouvrira le bal le 4 novembre. Cette adaptation d’un roman de Gaël Faye brosse un portrait du génocide au Rwanda en 1994, observé depuis le point de vue d’un garçon.

Cet enfant, le jeune Gabriel, n’a que 10 ans lorsque les premiers signes de la crise se font sentir jusque dans son Burundi natal, un pays voisin du Rwanda. Né d’un père français et d’une mère rwandaise, le jeune Gaby ne voit pas le monde autour de lui qui se radicalise, trop occupé à vivre sa jeunesse. La réalité le rattrapera et des choix déchirants s’imposeront.

Le film Fahim du réalisateur Pierre François Martin-Laval sera à l’affiche la semaine suivante, soit le 11 novembre. Également tiré d’un roman à teneur autobiographique, Fahim raconte l’histoire d’un jeune migrant et de son père d’origine bangladaise obligés de partir pour la France et de devenir des sans-papiers. Le jeune Fahim fera sa place dans ce monde grâce aux échecs et à Sylvain, interprété par Gérard Depardieu, qui deviendra son entraîneur malgré son attitude austère.

Les hirondelles de Kaboul, diffusé le 18 novembre, sera le troisième film présenté par Ciné 4. Réalisé par Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, ce film d’animation gagnant d’un prix au Festival de Cannes met de l’avant la réalité d’un couple progressiste dans le monde révoltant du régime de terreur des talibans en Afghanistan. Les réalisatrices dénoncent, grâce à des aquarelles, la haine et l’anti-intellectualisme sur des images puissantes et colorées.

Finalement, présenté le 25 novembre, le film Papicha dénonce à son tour le régime autoritaire et sexiste durant la guerre civile d’Algérie dans les années 90. Ce film, de la réalisatrice Mounia Meddour, dépeint la montée de l’islamisme fondamental qui affecte le style de vie de Nedjma.

Cette jeune femme défie la loi religieuse en sortant dans les boîtes de nuit et en se maquillant. Pendant ce temps, la burqa devient de plus en plus populaire dans la population algérienne et Nedjma y voit une occasion d’utiliser la mode afin de freiner cette tendance qu’elle juge rétrograde.

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