Baie-Trinité veut donner une deuxième vie à deux bâtiments

Par Charlotte Paquet 2:00 PM - 9 novembre 2020
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La municipalité de Baie-Trinité souhaite confier à un organisme sans but lucratif la gestion du Centre national des naufrages du Saint-Laurent (notre photo) et du presbytère. Le premier lui appartient déjà et le second lui appartiendra très bientôt.

Baie-Trinité veut donner une deuxième vie au Centre national des naufrages du Saint-Laurent et au presbytère du village, mais interpelle ses citoyens pour participer au projet.

La municipalité a attiré 22 personnes à une assemblée publique de consultation la semaine dernière. En plus de les informer sur les deux projets, elle souhaitait capter suffisamment leur intérêt pour jeter les bases d’un futur organisme sans but lucratif (OSBL) pour voir aux destinées des deux bâtiments.

« C’est clair, net et précis que ce n’est pas la municipalité qui va opérer ça. C’est par et pour les citoyens », précise le directeur général de Baie-Trinité, Guy Bouchard.

Des gens ont manifesté un certain intérêt à s’impliquer, mais avant tout, ils souhaitent pouvoir échanger avec des intervenants socioéconomiques, comme la corporation Innovation et développement Manicouagan, explique le DG. « On va refaire une rencontre d’information plus structurée. Les gens vont plus pouvoir se positionner pour faire partie du comité provisoire », dit-il.

Baie-Trinité est devenu propriétaire du Centre national des naufrages depuis le 1er août au coût symbolique de 1 $. Elle l’a acquis du ministère du Revenu. Construit en 2004, le bâtiment est fermé depuis cinq ans, mais a toujours été chauffé depuis.

Selon Guy Bouchard, une version 2.0 du centre des naufrages pourrait voir le jour. « On va prendre le bon de ce qui était avant et l’actualiser », dit-il. L’éventuel rapatriement d’artefacts et la tenue d’une exposition sont dans l’air.

Le presbytère

Quant au presbytère, les démarches d’acquisition par la municipalité au coût de 55 000 $ sont sur le point de se conclure. « L’idée, ce serait de faire un musée historique axé surtout sur l’histoire du village avec de l’hébergement », poursuit M. Bouchard, en notant la présence de six chambres.

Des locaux pourraient aussi être dévolus à des artisans locaux, que ce soit pour des cours ou des expositions. Une chose est sûre, la nouvelle vocation du presbytère devra être à caractère culturel ou récréotouristique, obligation rattachée aux négociations entre le conseil de fabrique de la paroisse Sainte-Trinité et la municipalité.

Rappelons que le conseil de fabrique compte utiliser les fruits de la vente du presbytère afin de payer des travaux d’entretien qui permettront de garder l’église en bon état pour quelques années encore.

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