Une trentaine d’employés de la papetière replacés dans d’autres usines de PFR

Par Charlotte Paquet 11:32 AM - 10 Décembre 2020
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Une trentaine des quelque 250 employés de la papetière de Baie-Comeau travaillent actuellement dans d’autres installations de Produits forestiers Résolu (PFR).

Alors que la reprise de la demande mondiale de papier journal se fait toujours attendre et que la fermeture de l’usine baie-comoise perdure, des travailleurs œuvrent depuis quelques mois déjà à la scierie des Outardes, à la papetière de Clermont et dans des installations du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Il y a eu un processus où on a offert (aux employés) de les replacer lorsqu’il y avait des opportunités », explique Louis Bouchard, porte-parole de PFR, en soulignant que les replacements se sont faits par vague.
Selon les besoins de main-d’œuvre qui pourraient encore émerger, d’autres travailleurs pourraient se faire offrir un emploi. « C’est un processus qui est encore ouvert. »

Comité de relance

Dans un autre ordre d’idées, après avoir confirmé le statu quo au chapitre du marché du papier journal, dont le ralentissement s’est accéléré de façon dramatique en raison de la pandémie, Louis Bouchard a mentionné que PFR continuait de participer aux travaux du comité de relance de la papetière de Baie-Comeau.

Par l’entremise de la corporation Innovation et développement (ID) Manicouagan, le comité a déposé une demande d’aide financière auprès du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) pour la réalisation du premier volet d’une étude sur les possibilités de conversion de l’usine de papier.

Président du comité de relance et préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong se dit très confiant d’obtenir le coup de pouce souhaité. « On est sûrs à 99,9 % », affirme-t-il.

Une firme spécialisée a déjà levé la main pour réaliser l’étude, dont la première étape nécessitera un investissement de 35 000 $. Outre le MEI, la corporation ID Manicouagan, PFR, la Ville de Baie-Comeau et la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan y contribueront.

Si la première étape de l’étude cible des produits qui pourraient être fabriqués dans l’usine avec une conversion des équipements, la seconde permettra une analyse plus pointue d’un ou de secteurs les plus prometteurs.

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