COVID-19 : la santé publique de la Côte-Nord recommandera des mesures allégées

Par Shirley Kennedy 11:42 AM - 29 janvier 2021
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Des rassemblements de six personnes et moins provenant de deux familles pourraient être autorisés après le 8 février.

Des discussions sont en cours entre la Santé publique de la Côte-Nord et le gouvernement du Québec concernant les mesures qui seront mises en place après le confinement général instauré jusqu’au 8 février. C’est ce qu’a confirmé le Dr Richard Fachehoun lors d’un point de presse tenu il y a quelques minutes, en compagnie du président-directeur général par intérim du CISSS de la Côte-Nord, Claude Lévesque.

Sans vouloir dévoiler la teneur des échanges, le médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive avance que les rassemblements de 6 personnes composés de seulement deux familles différentes pourraient être autorisés au-delà du 8 février, de même que l’ouverture des commerces, assortie à un contrôle strict des visiteurs en lien avec la superficie de l’établissement.

En ce qui concerne la semaine de relâche, dossier très polarisant actuellement, Dr Fachehoun estime que ce sujet est très sensible, puisque la relâche 2020 a donné lieu à une « introduction de cas partout au Québec l’an dernier. » Le médecin spécialiste croit que des mesures spécifiques pourraient être instaurées afin de contrôler la semaine de relâche. « On fait appel à la collaboration et la solidarité des familles de la Côte-Nord. On peut passer la semaine dans la région ça peut limiter la transmission du virus. »

D’ici 10 jours, des doses du vaccin Moderna seront acheminées sur la Basse-Côte-Nord, en Minganie et à Caniapiscau afin d’inoculer toute la population de 18 ans et plus. « La Santé publique régionale est en attente des prochaines doses pour poursuivre la vaccination dans Manicouagan, à Sept-Rivières et en Haute-Côte-Nord », a précisé Claude Lévesque.

En janvier, 30 cas de personnes infectées à la COVID-19 ont été enregistrés comparativement à 101 en décembre. Actuellement, il n’y a plus aucun cas actif parmi les résidents de la région. Cependant, une éclosion de 6 cas survenue dans une minière de Caniapiscau a mené à une enquête de la Santé publique afin d’identifier de facto les cas et les contacts. « Les personnes concernées sont en isolement et certaines ont quitté la région de façon sécuritaire », précise Dr Fachehoun.

Le médecin spécialiste prévient qu’il n’est plus requis d’attendre 24 h après le début des symptômes avant de se faire dépister, et que deux autres symptômes se sont ajoutés à la liste, soit la congestion et l’écoulement nasal.

Il a rappelé en conclusion que les deux vaccins sont sécuritaires et efficaces, qu’ils ne donnent pas la maladie et « malgré un retard dans la livraison, il y a toujours une lumière au bout du tunnel. »

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