La CSN dénonce le manque d’amour pour les services publics

Par Charlotte Paquet 1:05 PM - 13 février 2021
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Près d’une cinquantaine de travailleurs du secteur public ont manifesté à Baie-Comeau, samedi, dans le cadre des négociations en cours.

Près d’une cinquantaine de personnes ont manifesté ce samedi, à Baie-Comeau, dans le cadre de la mobilisation régionale Y’a pu d’amour pour les services publics qui a également eu des échos à Forestville et à Sept-Îles.

À l’aube de la Saint-Valentin, le conseil central Côte-Nord-CSN et ses syndicats affiliés de la fonction publique ont effectué une opération de visibilité de 11 h à 13 h. Leur but : faire pression sur le gouvernement du Québec pour parvenir à un règlement des négociations du secteur public.

« On est au point mort, on veut faire bouger les choses, la fonction publique. On veut se rassir et avoir l’heure juste du gouvernement », explique Sébastien LeBreux, vice-président du conseil central.

La convention collective des travailleurs de la fonction publique est échue depuis le 31 mars 2020. Là où le bât blesse particulièrement, c’est au niveau des salaires. Les travailleurs réclament une hausse de salaire avec des montants fixes et non des pourcentages. Selon Sébastien LeBreux, les demandes sont de 3 $ de l’heure la première année et de 1 $ de l’heure pour la deuxième et la troisième année de la nouvelle convention.

« Il (le gouvernement) a descendu ça à 1,75 %, 2 % par année sur trois ans. C’est des offres complètement ridicules avec tous les retards qu’on a en ce moment au niveau du coût de la vie et tout et tout. Ç’a plus de bon sens », enchaîne Julie Nadeau, représentante du secteur ouest de la catégorie 2, qui englobe notamment les préposés aux bénéficiaires et notamment les gens à l’entretien ménager et aux cuisines.

« Depuis le début de la pandémie, M. Legault n’arrête pas de dire qu’on est ses anges gardiens, bien, qu’il les reconnaisse ses anges gardiens. Il nous donne des primes de COVID au monde de la santé qui vont jusqu’à 1 000 $ par mois, pourquoi qu’il nous ne le donne pas en salaire après? Ça veut dire qu’il a les moyens de nous payer », poursuit la représentante.

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