Les organismes communautaires demandent plus de soutien financier

Par Julien-Pierre Desmeules-Paré 8:00 AM - 19 février 2021
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Le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, était devant ses bureaux pour accueillir les représentants d’organismes communautaires et pour échanger sur leurs revendications et leurs idées.

Des organismes tels la Table régionale des organismes communautaires (TROC) et le Regroupement des femmes de la Côte-Nord se sont donné rendez-vous cette semaine aux bureaux de Martin Ouellet afin de demander au député de porter leur message de revendication sur l’importance du rehaussement des subventions aux organismes communautaires.

Pour la Journée mondiale de la justice sociale, qui aura lieu le samedi 20 février, plusieurs organismes communautaires en ont profité afin de visiter les bureaux du député péquiste de René-Lévesque.

Ce dernier étant, entre autres fonctions, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté, il était particulièrement bien placé pour comprendre les revendications des organismes.

« On va faire connaître nos demandes budgétaires prochainement. Assurément, pour nous, l’augmentation du financement pour les organismes communautaires doit être une priorité », a expliqué M. Ouellet.

« Pendant la pandémie, tous les députés du Québec ont vu leur budget discrétionnaire être triplé. Ce montant est souvent offert à des organisations communautaires pour les aider à réaliser leur mission », a-t-il dit en précisant que le programme porte le nom de Soutien à l’action bénévole.

« Si, pendant la pandémie, on a reconnu le besoin de bonifier les budgets, justement pour donner un coup de main à ces organismes, je pense qu’il est bien temps de reconnaître de façon nationale l’importance de relever les budgets pour leur permettre de réaliser leur mission », a ajouté le député.

Selon lui, les organismes souhaitent une bonification de leur enveloppe reliée à leur mission pour leur permettre d’embaucher plus de ressources et de mieux payer ces ressources.

Fait à noter, le slogan de l’événement a pour titre Soutenir le communautaire pour réparer le filet social.

Pour Nadia Bérubé, agente de développement pour la TROC, la pandémie a fait augmenter les besoins en subventions qui étaient déjà très élevés avant l’apparition de la COVID-19. « La pandémie a forcé les organismes à user de beaucoup de créativité pour continuer à offrir les services. Mais, ils n’ont pas plus de soutien financier », a-t-elle précisé.

En plus des problèmes financiers, « l’ajustement aux mesures sanitaires a amené plusieurs difficultés », explique Mme Bérubé. « Les mesures changeaient souvent et cela a amené beaucoup de défis. Les organismes sont épuisés présentement. »

Quant au député de René-Lévesque, il tient à rappeler que le système communautaire est d’une grande nécessité pour la société. « Les organismes sont un pilier fort de la justice sociale, ils sont venus nous rappeler que le filet social est plein de trous et s’attendent à ce que les députés de toutes les régions du Québec les aident à boucher ces trous-là », conclut-il.

Soulignons en terminant que l’événement organisé pour la Journée de la justice sociale est justement Soutenir le communautaire pour réparer le filet social.

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