Des athlètes de Baie-Comeau sont récompensés par l’Université Laval

Par Julien-Pierre Desmeules-Paré 9:00 AM - 9 mars 2021
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Marie-Ève Turcotte étudie en physiothérapie et fait partie de l’équipe d’athlétisme et de cross-country du Rouge et Or. Elle reçoit les honneurs pour une troisième fois.

L’Université Laval a tenu, pour la troisième fois, son Déjeuner des étoiles académiques qui a pour but d’honorer les étudiants-athlètes dans leurs réussites au plan sportif comme au plan académique. Trois jeunes athlètes originaires de Baie-Comeau se sont vu décerner ce prix d’excellence, soit Marie-Ève et Isabelle Turcotte ainsi que Louis-Charles Roussel.

Marie-Ève Turcotte étudie en physiothérapie et fait partie de l’équipe d’athlétisme et de cross-country du Rouge et Or. Elle a commencé, à l’âge de 17 ans, une technique de réadaptation physique d’une durée de trois ans au Cégep Garneau avant de faire sa demande en physiothérapie à l’Université Laval. Elle en est maintenant à sa 4e année d’étude, soit à la maîtrise.

« Je suis contente d’être récompensée pour les efforts donnés. Ça ne change pas ma vie, mais c’est toujours plaisant de voir que les gens autour de nous réalisent que d’inclure les études et le sport en même temps, c’est très exigeant. », dit-elle.

Rappelons que pour mériter cet honneur, les étudiants devaient faire partie d’une organisation sportive du Rouge et Or ainsi que de maintenir une note moyenne égale ou supérieure à 80 % en 2019-2020. « J’ai eu un parcours un peu particulier, mais une fois à l’université, ce parcours m’a beaucoup aidé surtout dans les stages de fin d’année », ajoute l’universitaire.

L’année aura été un peu chamboulée pour elle du point de vue scolaire et sportif en raison de la pandémie.  « Nos stages ont été reportés de presque un an. Dans le sport, c’est sûr qu’il y a des hauts et des bas. Avec l’année qu’on a eue, on essaye de se maintenir en forme et on fait tout ce qu’on peut », explique l’étudiante-athlète.

« Si on veut rentrer en physio, c’est sûr qu’on doit se démarquer dans notre technique, mais c’est un super beau parcours. », dit-elle.

De son côté, Louis-Charles Roussel étudie en ergonomie. Il a fait deux ans au cégep de Baie-Comeau et trois ans à celui de Chicoutimi. Il a par la suite suivi un certificat à l’Université Sherbrooke pendant deux ans et il est maintenant à la deuxième année du programme de maîtrise en ergonomie à l’Université Laval.

« J’ai fait du soccer et du tennis en simultané jusqu’à l’âge de 17 ou 18 ans. En partant de la région, j’ai un peu laissé le tennis de côté. J’ai recommencé plus intensément l’année avant de faire les sélections du Rouge et Or », fait-il valoir.

Il ajoute, en lien avec la réception du prix, « j’étais extrêmement content. Je suis un gars d’équipe et j’ai le Rouge et Or de tatoué sur le cœur ». Il terminera sa maîtrise dans deux mois et il souhaite refaire une année d’étude afin de pouvoir avoir « une vraie saison de tennis ».

Louis-Charles encourage les jeunes qui sortent du secondaire à ne pas se mettre trop de pression par rapport au choix de carrière. « J’ai fait cinq ans de cégep et je ne le regrette pas du tout. J’ai aussi fait cinq ans d’université. Ce sont des expériences qui définissent qui je suis aujourd’hui », conclut-il.

Finalement, Isabelle Turcotte, qui a terminé ses études en pharmacologie, a remporté l’honneur à sa dernière année universitaire, et ce, pour une cinquième année consécutive. Elle travaille actuellement comme salariée dans une pharmacie communautaire dans la région de Mont-Tremblant.

« On a pas mal été dans le sport toute notre jeunesse. On a fait vraiment beaucoup de sport comme du patinage artistique, la nage synchronisée, le ski de fond, le vélo de montagne, la course à pied et le basketball », explique celle qui fait aujourd’hui partie de l’équipe d’athlétisme.

L’étudiante-athlète a fait son cégep à Baie-Comeau durant les premières années de fondation du club collégial les Trappeurs. « Ça a été ma porte d’entrée vers les programmes universitaires », explique-t-elle. Elle a par la suite étudié deux ans en nutrition de 2014 à 2016 pour ensuite faire son doctorat de premier cycle en pharmacie de 2016 à 2020 à l’Université Laval.

La pandémie aura compliqué les choses sur le plan sportif pour Isabelle. Malgré qu’elle mette une grande partie de son temps dans son nouvel emploi, l’éternelle athlète ne compte pas arrêter le sport pour autant.

« Je pense à plus ou moins long terme, faire une remise en forme pour viser des objectifs sur 5 km ou un 10 km à la course », dit celle qui encourage les jeunes qui souhaitent suivre son parcours « à appliquer une routine dès un très jeune âge et de toujours avoir du plaisir ».

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