Les organismes communautaires de la Côte-Nord demandent plus d’équité et de justice sociale

Par Julien-Pierre Desmeules-Paré 4:24 PM - 19 mars 2021
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Plusieurs représentants d’organismes étaient présents pour cette conférence virtuelle organisée par la Table des Groupes populaires Côte-Nord. Photo page Facebook MEPACQ

La Table des Groupes populaires Côte-Nord, membre du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), a répondu à l’invitation du mouvement Fridays for the Future en invitant, vendredi 19 mars, des intervenants d’organismes communautaires ainsi que des élus politiques pour demander des actions claires afin de protéger l’environnement et les populations humaines.

La Journée d’action pour la justice sociale et climatique s’est donc faite, comme il est maintenant coutume dans cette période de pandémie, en formule virtuelle.

Pour l’occasion, plusieurs représentants d’organismes étaient venus présenter leurs points de vue sur les inégalités sociales vécues ici et partout dans le monde. Chaque intervenant présentait un thème différent.

Ossama Khaddour, chargé de projet pour Cité des Bâtisseurs, s’occupait du volet logement, alors que Frédéric Boudreault, coordonnateur pour l’APIC Côte-Nord, a priorisé son intervention sur l’aspect de la sécurité alimentaire.  L’agente en condition féminine du Centre de femmes L’Étincelle de Baie-Comeau, Nathalie Simard, a parlé du droit des femmes en période de crise environnementale.

Anne Gagné, coordonnatrice adjointe pour le Regroupement des femmes de la Côte-Nord, a mis l’accent sur le droit à un revenu décent. Et finalement, Michel Savard, directeur de la Table des groupes populaires de la Côte-Nord, a discuté du droit des personnes migrantes.

De leur côté, la députée de Manicouagan pour le Bloc québécois, Marilène Gill, et le député de René-Lévesque pour le Parti québécois, Martin Ouellet, ont tous deux démontré leur appui aux nombreux organismes de la région.

« Ce que je trouve important c’est toute cette question des enjeux climatiques. On le positionne bien, ça a des impacts, c’est urgent, il aurait fallu qu’on agisse hier et ça accentue les injustices qui ont été accentuées au cours de la dernière année », exprime Mme Gill.

Martin Ouellet, de son côté, salue l’initiative. « Merci de mettre en lumière ces grands enjeux mondiaux qui ont un impact sur le local. On doit faire plus pour la crise climatique, pour les inégalités sociales et pour moi ces deux choses-là ne sont pas en inéquation.

Cette rencontre avait pour but de sensibiliser la population via l’éducation populaire afin d’amener les gens à se mobiliser. « Si on n’était pas là pour faire ces revendications-là., si les gens ne faisaient pas de mobilisation, qu’est-ce que les gouvernements décideraient? », souligne Mme Gill afin de démontrer que chaque geste peut avoir une grande influence dans la société.

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