Le couple Légaré-Paquet se sent libéré

Par Charlotte Paquet 8:00 AM - 31 mars 2021
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On aperçoit Martine Paquet et Richard Légaré dans leur dépanneur à Franquelin au début de 2020.

Après une fermeture de près d’un an, le dépanneur avec service d’essence de Franquelin a été officiellement vendu la semaine dernière. Pour Martine Paquet et Richard Légaré, qui s’y sont investis pendant 33 ans, c’est un immense soulagement.

« Ça ne peut pas mieux aller », lance, tout heureuse, la copropriétaire qui pourra enfin savourer pleinement sa retraite en compagnie de son mari. « On se sent libérés. On a une retraite bien méritée à 60 et 65 ans. »

Les choses n’ont pas été faciles pour le couple lorsqu’il a décidé de vendre le dépanneur en 2019. Après plusieurs mois à espérer conclure une transaction, il a décidé de mettre la clé sous la porte le 9 mai 2020. Deux acheteurs sérieux ont manifesté de l’intérêt, mais leurs démarches n’ont pas abouti.

Richard Légaré, natif de Franquelin, et Martine Paquet, arrivée dans le village à l’âge de deux ans, voit la réouverture prochaine du dépanneur comme une excellente nouvelle pour toute la petite communauté, mais aussi pour les gens de Godbout, où il n’y a plus de commerce du genre, et pour tous les Nord-Côtiers et les touristes. « On avait des clients de Sept-Îles qui étaient réguliers au dépanneur », fait remarquer le retraité.

Pour les vendeurs, l’année 2021 a très bien commencé avec la réception d’une offre d’achat d’un couple d’investisseurs de la région de l’Estrie. Lundi de la semaine dernière, les Légaré-Paquet concluaient la transaction chez un notaire à Baie-Comeau et, quelques jours plus tard, les acheteurs faisaient de même à Sherbrooke. « C’est un gros poids enlevé sur nos épaules », laisse tomber M. Légaré.

Lui et son épouse ont l’intention de tout faire pour faciliter la transition avec leurs successeurs. Ils se sont engagés à leur donner un coup de main lors du démarrage. « On souhaite beaucoup de succès aux nouveaux propriétaires », assure Mme Paquet.

Là pour rester

Les deux anciens commerçants comptent maintenant savourer leur retraite comme il se doit, tout en continuant de résider dans leur village.

« On veut faire des voyages, faire du vélo, de la pêche et profiter de la vie au maximum », indique Martine Paquet. Le couple souhaite aussi voir beaucoup plus souvent ses petits-enfants, qui habitent à l’extérieur de la Côte-Nord.

Comme tout le monde, les deux retraités ont hâte que la pandémie soit chose du passé. Ils avaient planifié un voyage dans l’Ouest canadien pour souligner la nouvelle étape de leur vie, mais ça ne devrait être que partie remise.

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