La survie de la Résidence St-Joseph de Pointe-aux-Outardes assurée pour 2021

Par Charlotte Paquet 12:18 PM - 1 avril 2021
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La Résidence St-Joseph de Pointe-aux-Outardes voit sa survie assurée, à tout le moins pour l’année 2021. Elle héberge actuellement sept personnes qui y poursuivent leur thérapie. Photo courtoisie

Sérieusement menacée par manque de fonds, la survie de la Résidence St-Joseph à Pointe-aux-Outardes est désormais assurée, à tout le moins pour 2021.

L’organisme, faut-il rappeler, donne un toit temporaire à des personnes qui ont besoin d’un coup de pouce pour reprendre leur vie en main et qui, pour la plupart, se trouvent en situation d’itinérance. En plus de l’hébergement, une thérapie leur est offerte.

À la mi-mars, une excellente nouvelle est tombée. La résidence obtient une enveloppe de 89 000 $ de l’Entente Canada-Québec concernant le programme Vers un chez soi.

Cette aide s’ajoute à une autre confirmée par Centraide Haute-Côte-Nord-Manicouagan, mais dont le montant n’est pas encore connu, souligne Marion Motteau, intervenante et coordonnatrice.

La Résidence St-Joseph fait effectivement partie des organismes soutenus par Centraide grâce à sa dernière campagne de financement. En février, elle avait aussi reçu de sa part une aide d’urgence de 23 000 $.

Les récentes nouvelles permettent donc à la résidence de garder la tête hors de l’eau. Mme Motteau, qui avait dû quitter son emploi faute de budget, est de retour. Une autre intervenante y travaille à temps partiel. Deux surveillants viennent également d’être embauchés.

Sept résidents séjournent actuellement à la ressource de Pointe-aux-Outardes. C’est trois de plus qu’au début mars. La capacité est d’environ le double.

Le PSOC

Pour diminuer la pression constante sur ses finances, la Résidence St-Joseph tente toujours d’être reconnue par le programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), sous la responsabilité du Centre intégré de santé et des services sociaux de la Côte-Nord. Cette reconnaissance lui assurerait un financement récurrent, ce qu’elle n’a toujours pas.

« On a restructuré notre c.a. On a un c.a. complet. On va poursuivre nos démarches », assure Marion Motteau en faisant référence au PSOC.

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