La réouverture du Jardin des glaciers incertaine en 2021

La Corporation plein air Manicouagan (CPAM) se donne jusqu’à la mi-mai pour décider de la réouverture ou non du Jardin des glaciers de Baie-Comeau à l’été 2021, lui dont les portes sont demeurées closes en 2020.

« On est en train de vérifier ça. La décision n’est pas encore finale finale », explique Viviane Richard, présidente de la corporation propriétaire de l’attraction touristique.

Mme Richard insiste sur l’importante logistique entourant les activités intérieures du Jardin des glaciers, soit la station d’expérimentation glaciaire dans l’ancienne église Saint-Georges. « Pour nous, ça prend toute une logistique en termes d’employés, de mesures sanitaires et de tout. »

L’an passé, le Jardin des glaciers aura été l’une des rares attractions touristiques de la région à demeurer fermée en raison de la pandémie. Et pourtant, la crise sanitaire a entraîné vers la Côte-Nord des hordes de touristes comme jamais.

Malgré l’incroyable saison touristique 2020, Viviane Richard assure que la CPAM a bien assumé sa décision. « Non, on n’a pas regretté notre décision, car ça nous aurait pris le quadruple d’employés avec les mesures de distanciation », mentionne-t-elle, en faisant notamment référence à l’obligation de réduire la taille des groupes pour la visite du centre d’expérimentation.

Pour 2021, la corporation doit décider de la suite des choses au plus tard à la mi-mai afin d’embaucher le personnel nécessaire et de le former.

La présidente rappelle que les règles sanitaires à respecter en période de pandémie représentent beaucoup plus de défis pour les activités intérieures qu’extérieures.

Fermeture

Rappelons qu’en 2020, la CPAM avait décidé de ne pas rouvrir le Jardin des glaciers en raison du déconfinement de ce pan de l’industrie touristique venu trop, soit en juin, et son souci de faire ses frais advenant une ouverture.

De plus, sur le plan technique, le spectacle multimédia n’était pas mûr pour sa présentation puisqu’il nécessite des préparatifs au cours des mois précédents.

Enfin, la flambée d’annulations provenant des grossistes, des voyagistes et, évidemment, des compagnies de croisières avait fait peur à l’entreprise touristique dont 90 % de la clientèle provient de l’extérieur de la région.